Interview
MESSALINE (2022) - Eric (Chant)
Formé il y a près de vingt ans à Bourg en Bresse Messaline nous a offert de très bons disques avec un son oscillant entre heavy-metal et rock progressif. Leur nouvel album, « Vieux Démons », est peut-être leur disque le plus ambitieux sorti à ce jour. Entretien avec leur fort sympathique chanteur, Eric.
« Ce nouvel album du groupe était prévu un peu plus tôt, en Janvier 2021, je crois. C’est le Covid qui en a repoussé la sortie ? »
« Oui il y a eu un décalage par rapport au Covid car sinon il était prêt dans les temps. On a pris plus de temps pour cet album car on avait un truc un peu différent et du coup on a démarché des labels plus mainstream, comme BMG. Cela n’a pas abouti. J’avais discuté de cela avec notre label de toujours Brennus Music pour être totalement honnête. Il n’y avait aucun problème avec eux à ce niveau-là car Brennus nous a toujours dit ce qu’ils pouvaient et ne pouvaient pas pour nous. Je cherchais un label plus orienté rock/chanson. Les démarches n’ont pas abouti et nous sommes restés chez Brennus. »
« Le nouvel album sonne très hard-rock. »
« C’est vrai. Nous avions auparavant un son très heavy metal 80’s. Nous passons du heavy-metal au hard-rock, des années 80 aux années 70. On retourne à la base mais avec un son toujours pêchu. Il y avait dans notre démarche un truc à la Ghost et nous nous sommes dit « allons au bout du délire ».
« Il y a toujours chez vous cette touche rock prog mais moins que dans le passé. »
« Oui le prog sur ce disque n’est présent que par petites touches. Il n’y a pas sur cet album de longues plages musicales avec des solos à rallonge. Mathieu le guitariste compose et il a une base efficace à la AC/DC, Ramones, Mötorhead. C’est un disque basé sur les riffs qui lorgne moins vers le prog, c’est vrai. »
« C’est marrant alors que l’influence prog est moins présente, c’est l’album sur lequel vous reprenez Ange. »
« Tout à fait. Christian Décamps de Ange est une grosse influence au niveau du chant. Sur nos albums précédents, l’influence Ange était là et c’était donc trop évident de faire une reprise d’eux. Là on se détache de cette influence donc c’était le moment. Ce n’est pas une nième reprise d’eux. On a rajouté des trucs. On a incrusté deux autres morceaux dans notre reprise de « Par les fils de Mandrin » ce qui fait du titre un quasi medley Ange. Avant leur premier album, ils avaient fait un opéra-rock qui n’est sorti qu’en pirate à la fin des années 70. Il y avait dedans un morceau, « Messaline ». Notre groupe s’appelle ainsi pour cette raison. On a ajouté aussi dans notre reprise des bouts de « Godevin le vilain » et de « Les longues nuits d’Isaac », morceaux que tu trouves sur leur album « Au-delà du délire. »
« Cela a été votre plus grosse influence durant longtemps Ange, non ? »
« Pour le chant Christian Décamps reste ma plus grosse influence. Pour l’écriture c’est lui et Thiéfaine. Je suis fan de Ange depuis mes sept ans. J’ai rencontré Christian. Nous sommes devenus amis. Nous avons été témoins de nos mariages respectifs. On a fait plusieurs fois leur première partie. Lorsque l’on se parle nous parlons de tout et n’importe quoi et finalement très peu de musique. »
« Ton autre grosse influence c’est Thiéfaine comme tu viens de le dire. »
« Tout à fait. J’aime beaucoup son grain de voix. J’aime les deux, l’optimisme de Décamps et le pessimisme de Thiéfaine. Ils sont comme les deux faces d’une pièce que je n’arrive pas à dissocier. »
« Le nouvel album est un concept-album ? »
« Pas tout à fait car il n’y a pas qu’un seul thème dans ce disque. Nous ne l’avons pas composé comme un concept-album. C’est un disque que nous avons voulu comme un clin d’œil aux artistes 60’s,70’s : de Hendrix à Led Zep. »
« Il y a plein de guests sur « Orion Stargazer » : Renaud Hantson, Jo Amore (ex Nightmare). »
« Oui on voulait finir l’album dans une ambiance de fête. C’est pour cela qu’il y a ses invités, que des gens avec lesquels nous avons déjà joué. Francis Décamps fait un solo aux claviers. »
« Arnaud Bascunana a réalisé le master. »
« Oui, dans ses studios à côté de Lyon. Je l’ai eu au téléphone plusieurs fois. Il a vraiment accroché sur notre démarche. Cela a été une bonne rencontre. Il s’est investi dans le projet. Il a de plus apporté une bonne dynamique au disque. »
« Il y a une release, des dates prévus ? »
« Il y a une release chez nous à Bourg en Bresse dans une dizaine de jours. On cherchera ensuite des dates pour 2023. »
« Ce nouvel album du groupe était prévu un peu plus tôt, en Janvier 2021, je crois. C’est le Covid qui en a repoussé la sortie ? »
« Oui il y a eu un décalage par rapport au Covid car sinon il était prêt dans les temps. On a pris plus de temps pour cet album car on avait un truc un peu différent et du coup on a démarché des labels plus mainstream, comme BMG. Cela n’a pas abouti. J’avais discuté de cela avec notre label de toujours Brennus Music pour être totalement honnête. Il n’y avait aucun problème avec eux à ce niveau-là car Brennus nous a toujours dit ce qu’ils pouvaient et ne pouvaient pas pour nous. Je cherchais un label plus orienté rock/chanson. Les démarches n’ont pas abouti et nous sommes restés chez Brennus. »
« Le nouvel album sonne très hard-rock. »
« C’est vrai. Nous avions auparavant un son très heavy metal 80’s. Nous passons du heavy-metal au hard-rock, des années 80 aux années 70. On retourne à la base mais avec un son toujours pêchu. Il y avait dans notre démarche un truc à la Ghost et nous nous sommes dit « allons au bout du délire ».
« Il y a toujours chez vous cette touche rock prog mais moins que dans le passé. »
« Oui le prog sur ce disque n’est présent que par petites touches. Il n’y a pas sur cet album de longues plages musicales avec des solos à rallonge. Mathieu le guitariste compose et il a une base efficace à la AC/DC, Ramones, Mötorhead. C’est un disque basé sur les riffs qui lorgne moins vers le prog, c’est vrai. »
« C’est marrant alors que l’influence prog est moins présente, c’est l’album sur lequel vous reprenez Ange. »
« Tout à fait. Christian Décamps de Ange est une grosse influence au niveau du chant. Sur nos albums précédents, l’influence Ange était là et c’était donc trop évident de faire une reprise d’eux. Là on se détache de cette influence donc c’était le moment. Ce n’est pas une nième reprise d’eux. On a rajouté des trucs. On a incrusté deux autres morceaux dans notre reprise de « Par les fils de Mandrin » ce qui fait du titre un quasi medley Ange. Avant leur premier album, ils avaient fait un opéra-rock qui n’est sorti qu’en pirate à la fin des années 70. Il y avait dedans un morceau, « Messaline ». Notre groupe s’appelle ainsi pour cette raison. On a ajouté aussi dans notre reprise des bouts de « Godevin le vilain » et de « Les longues nuits d’Isaac », morceaux que tu trouves sur leur album « Au-delà du délire. »
« Cela a été votre plus grosse influence durant longtemps Ange, non ? »
« Pour le chant Christian Décamps reste ma plus grosse influence. Pour l’écriture c’est lui et Thiéfaine. Je suis fan de Ange depuis mes sept ans. J’ai rencontré Christian. Nous sommes devenus amis. Nous avons été témoins de nos mariages respectifs. On a fait plusieurs fois leur première partie. Lorsque l’on se parle nous parlons de tout et n’importe quoi et finalement très peu de musique. »
« Ton autre grosse influence c’est Thiéfaine comme tu viens de le dire. »
« Tout à fait. J’aime beaucoup son grain de voix. J’aime les deux, l’optimisme de Décamps et le pessimisme de Thiéfaine. Ils sont comme les deux faces d’une pièce que je n’arrive pas à dissocier. »
« Le nouvel album est un concept-album ? »
« Pas tout à fait car il n’y a pas qu’un seul thème dans ce disque. Nous ne l’avons pas composé comme un concept-album. C’est un disque que nous avons voulu comme un clin d’œil aux artistes 60’s,70’s : de Hendrix à Led Zep. »
« Il y a plein de guests sur « Orion Stargazer » : Renaud Hantson, Jo Amore (ex Nightmare). »
« Oui on voulait finir l’album dans une ambiance de fête. C’est pour cela qu’il y a ses invités, que des gens avec lesquels nous avons déjà joué. Francis Décamps fait un solo aux claviers. »
« Arnaud Bascunana a réalisé le master. »
« Oui, dans ses studios à côté de Lyon. Je l’ai eu au téléphone plusieurs fois. Il a vraiment accroché sur notre démarche. Cela a été une bonne rencontre. Il s’est investi dans le projet. Il a de plus apporté une bonne dynamique au disque. »
« Il y a une release, des dates prévus ? »
« Il y a une release chez nous à Bourg en Bresse dans une dizaine de jours. On cherchera ensuite des dates pour 2023. »
Critique : Pierre Arnaud
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