Interview
THE HELLFREAKS (2023) - Shakey Sue (Chant)
Trois ans après “God on the Run” les Hongrois de The Hellfreaks nous reviennent avec un excellent opus « Pitch Black Sunset”. Excellente occasion pour en parler avec leur charmante chanteuse, Shakey Sue.
« Ce nouvel album arrive trois ans après « God on the run ». Pourquoi un temps aussi long ? »
« Nous n’avons pu donner que quelques concerts pour « God » du fait du Covid. Nous avons commencé à penser au nouvel album dès ce moment-là. On a mixé et masterisé le disque l’été dernier et le voilà. »
« Tu as dit dans le passé que vous étiez plus qu’un groupe punk. »
« Oui c’est l’essence de The Hellfreaks. Nous avons besoin de mélanger les styles. En plus nous n’avons aucune envie de nous répéter et avons besoin de faire à chaque fois de nouvelles choses. »
« Je trouve le son du nouveau disque plus agressif que celui de vos derniers albums. »
« Tout à fait. Je me suis concentré ces dernières années sur le fait de devenir une meilleure chanteuse. J’ai travaillé avec des coachs vocaux sur les voix metal. J’ai encore beaucoup à apprendre mais j’ai progressé dans ce domaine. »
« C’est pour cela qu’il y a plus de growl sur ce disque ? »
« Oui parce maintenant je sais le faire (rires). »
« Tu as commencé ce groupe en 2009 puis il y a eu un split en 2014 avant un retour dès l’année suivante. Comment tout cela s’est-il passé ? »
« Quand nous avons commencé c’était pour le fun. J’étais encore à l’université. Nous avons fait deux albums psychobilly. J’aime ces disques mais je voulais évoluer car le genre psychobilly est trop limité. Le public psycho est assez rigide et ne veut écouter que cela. Dans le groupe nous étions encore étudiants puis certains d’entre nous sont devenus parents et les priorités n’ont plus été les mêmes. L’ambiance avait changé et nous avons préféré arrêter. Je pensais que c’était vraiment fini. Cela a été très difficile, comme une rupture amoureuse particulièrement douloureuse. Et puis un jour nous avons reçu un mail d’un festival américain pour y jouer. Il ne savait pas que nous avions splitté. Du coup j’ai remonté le groupe. »
« Il y a toujours eu une grande scène punk en Hongrie. Cela vous a influencé à vos débuts ? »
« Non. C’est vrai que nous avons évolué dans les milieux punk, hard-core mais ce n’est pas pour cette raison. Nous avons grandi avec le punk américain. C’est pour cela. »
« Le disque est court, trente minutes. Comme un uppercut. Tu le voulais ainsi ? »
« Oui on le voulait comme cela. L’industrie musicale a beaucoup changé ces dernières années. Il y a encore cinq ans tu pouvais sortir un disque avec seize morceaux, ce qui serait difficile aujourd’hui. En plus nous voulions faire un disque très compact. »
« Vous êtes sur Napalm. Comment vous sentez-vous sur ce label ? »
« Autrefois nous étions sur de petits labels indépendants. C’était cool car nous avons ainsi appris beaucoup de choses par nous-mêmes comme le booking. Mais au bout d’un moment nous nous sommes rendus compte que nous ne pouvions pas tout manager seuls. J’aime être sur Napalm car il y a plein de groupes que j’apprécie sur ce label. En plus ils nous aident énormément. Nous avons des vidéos qui sont vues des millions de fois. C’est grâce à eux que nous avons cela. »
« A propos de vidéo raconte moi cette folle histoire de ce clip tourné à Montpellier. »
« Tu as raison : c’est une folle histoire. Après un concert en Espagne un mec est venu nous voir en nous disant vous êtes géniaux, vous allez être énormes je veux tourner un clip avec vous à Montpellier. On s’est dit c’est qui ce barge. De retour en Espagne pour une tournée nous avions une date annulée et j’ai appelé le mec en question. Il a tout organisé en un jour : le script, le casting…C’était incroyable. Encore aujourd’hui cela reste un super souvenir. »
« Après la sortie de l’album il y aura une tournée ? »
« Nous donnerons des concerts en Allemagne, en Slovaquie, en République Tchèque. Je vous invite à regarder nos pages sur les réseaux sociaux pour voir les prochaines dates annoncées. »
« Vous jouerez aussi en France ? »
« Très probablement. Nous aimons beaucoup la France. »
« Est-ce que le groupe est aussi gros en Hongrie qu’à l’étranger ? »
« Quand tu débutes un groupe en Hongrie tu dois réfléchir à si tu fais un groupe pour le public local ou si tu te tournes vers l’étranger. Nous chantions en anglais ce qui est rare pour un groupe hongrois. Non pas que je n’aime pas notre langue mais elle est très dure à utiliser. Aujourd’hui nous sommes aussi connus en Hongrie qu’à l’étranger ce qui n’a pas toujours été le cas. Être devenus importants chez nous est une grande fierté. »
« Ce nouvel album arrive trois ans après « God on the run ». Pourquoi un temps aussi long ? »
« Nous n’avons pu donner que quelques concerts pour « God » du fait du Covid. Nous avons commencé à penser au nouvel album dès ce moment-là. On a mixé et masterisé le disque l’été dernier et le voilà. »
« Tu as dit dans le passé que vous étiez plus qu’un groupe punk. »
« Oui c’est l’essence de The Hellfreaks. Nous avons besoin de mélanger les styles. En plus nous n’avons aucune envie de nous répéter et avons besoin de faire à chaque fois de nouvelles choses. »
« Je trouve le son du nouveau disque plus agressif que celui de vos derniers albums. »
« Tout à fait. Je me suis concentré ces dernières années sur le fait de devenir une meilleure chanteuse. J’ai travaillé avec des coachs vocaux sur les voix metal. J’ai encore beaucoup à apprendre mais j’ai progressé dans ce domaine. »
« C’est pour cela qu’il y a plus de growl sur ce disque ? »
« Oui parce maintenant je sais le faire (rires). »
« Tu as commencé ce groupe en 2009 puis il y a eu un split en 2014 avant un retour dès l’année suivante. Comment tout cela s’est-il passé ? »
« Quand nous avons commencé c’était pour le fun. J’étais encore à l’université. Nous avons fait deux albums psychobilly. J’aime ces disques mais je voulais évoluer car le genre psychobilly est trop limité. Le public psycho est assez rigide et ne veut écouter que cela. Dans le groupe nous étions encore étudiants puis certains d’entre nous sont devenus parents et les priorités n’ont plus été les mêmes. L’ambiance avait changé et nous avons préféré arrêter. Je pensais que c’était vraiment fini. Cela a été très difficile, comme une rupture amoureuse particulièrement douloureuse. Et puis un jour nous avons reçu un mail d’un festival américain pour y jouer. Il ne savait pas que nous avions splitté. Du coup j’ai remonté le groupe. »
« Il y a toujours eu une grande scène punk en Hongrie. Cela vous a influencé à vos débuts ? »
« Non. C’est vrai que nous avons évolué dans les milieux punk, hard-core mais ce n’est pas pour cette raison. Nous avons grandi avec le punk américain. C’est pour cela. »
« Le disque est court, trente minutes. Comme un uppercut. Tu le voulais ainsi ? »
« Oui on le voulait comme cela. L’industrie musicale a beaucoup changé ces dernières années. Il y a encore cinq ans tu pouvais sortir un disque avec seize morceaux, ce qui serait difficile aujourd’hui. En plus nous voulions faire un disque très compact. »
« Vous êtes sur Napalm. Comment vous sentez-vous sur ce label ? »
« Autrefois nous étions sur de petits labels indépendants. C’était cool car nous avons ainsi appris beaucoup de choses par nous-mêmes comme le booking. Mais au bout d’un moment nous nous sommes rendus compte que nous ne pouvions pas tout manager seuls. J’aime être sur Napalm car il y a plein de groupes que j’apprécie sur ce label. En plus ils nous aident énormément. Nous avons des vidéos qui sont vues des millions de fois. C’est grâce à eux que nous avons cela. »
« A propos de vidéo raconte moi cette folle histoire de ce clip tourné à Montpellier. »
« Tu as raison : c’est une folle histoire. Après un concert en Espagne un mec est venu nous voir en nous disant vous êtes géniaux, vous allez être énormes je veux tourner un clip avec vous à Montpellier. On s’est dit c’est qui ce barge. De retour en Espagne pour une tournée nous avions une date annulée et j’ai appelé le mec en question. Il a tout organisé en un jour : le script, le casting…C’était incroyable. Encore aujourd’hui cela reste un super souvenir. »
« Après la sortie de l’album il y aura une tournée ? »
« Nous donnerons des concerts en Allemagne, en Slovaquie, en République Tchèque. Je vous invite à regarder nos pages sur les réseaux sociaux pour voir les prochaines dates annoncées. »
« Vous jouerez aussi en France ? »
« Très probablement. Nous aimons beaucoup la France. »
« Est-ce que le groupe est aussi gros en Hongrie qu’à l’étranger ? »
« Quand tu débutes un groupe en Hongrie tu dois réfléchir à si tu fais un groupe pour le public local ou si tu te tournes vers l’étranger. Nous chantions en anglais ce qui est rare pour un groupe hongrois. Non pas que je n’aime pas notre langue mais elle est très dure à utiliser. Aujourd’hui nous sommes aussi connus en Hongrie qu’à l’étranger ce qui n’a pas toujours été le cas. Être devenus importants chez nous est une grande fierté. »
Critique : Pierre Arnaud
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