Interview

Avec « Downfall » Last Addiction nous offre un très bon album de metal-core mâtiné de metal extrême et de metal moderne. Entretien avec Gaël, guitariste du groupe.

« Comment avez-vous pensé « Downfall » par rapport à « Inner Abyss » votre précédent album ? »

« La ligne directrice est la même. Musicalement nous avons gagnés en maturité. Nous avons fait un disque avec des chansons taillés pour la scène. Les paroles traitent comme par le passé de la collapsologie. On arrive à une fin de cycle au niveau de la société, des religions, de la politique. « Downfall » parle ainsi de la chute de l’humanité. On parle de tout cela mais sans donner de leçons. »

« On vous qualifie souvent de groupe metal-core. Cela vous convient ? »

« C’est notre base commune. On aime bien sûr beaucoup des groupes comme Bullet for My Valentine ou Trivium. C’est toujours compliqué de mettre une étiquette à un groupe. Dans le disque il y a aussi des éléments de metal extrême, de metal moderne et même de rock. »

« Vous venez de quels styles de metal ? »

« Nous venons d’horizons différents. Moi par exemple je suis fan de black, de grind et de punk. J’adore le black et je pense qu’on peut sentir cette vibe dans le disque. »

« Quel est l’ambition du groupe avec cet album ? »

« D’aller plus dans l’agressivité mais aussi d’avoir des titres fédérateurs. Nous avons pour ambition de toucher le public le plus large possible et c’est pour cela que nous ne voulons pas nous cantonner à un style particulier. »

« Vous avez l’air éclectique dans vos goûts. »

« Oui Dylan notre chanteur écoute de la chanson française. Je t’ai dit être fan de black mais j’écoute aussi du jazz et j’aime aussi beaucoup la pop, de Kylie Minogue à Paramore. D’autres dans le groupe sont très branchés 80’s. »

« On trouve Mike de Destinity sur le titre « The Pretty Witch ». Comment vous est venue l’envie de bosser avec lui ? »

« On voulait l’avoir pour un feat sur l’album. Tout a été fait entre Lyon et Annecy. Mike, on le connait par des potes. On lui a envoyé le morceau. Il a kiffé et nous a dit oui. »

« Comment est la scène lyonnaise ? »

« Elle est cool mais il y a peu de groupes dans notre style. Il y a beaucoup de metal extrême et de hard-core. Et puis Destinity qui fait du death melo. »

« Le disque sort en auto-prod. »

« Oui nous avions fait un EP et un album chez M et O. Là nous avons eu envie de faire les choses par nous-mêmes. »

« Vous avez déjà sorti pas mal de clips extraits de l’album. »

« Oui, quatre. Le milieu de la musique change. Il y a une consommation instantanée. C’est pour cela qu’il faut faire régulièrement des clips et sortir plein de singles. »

« Il y a des dates à venir ? »

« Oui mais puisque nous faisons tout nous-mêmes ce n’est pas toujours simple le booking. Il y a sept, huit dates jusqu’à la fin de l’année dont plusieurs en novembre prochain dans le Sud puis à Dijon et Orléans. On bosse déjà sur 2025. »