Live Report
GAMMA RAY – RHAPSODY OF FIRE – ELVENKING - Transbo - Lyon - 07/04/2014
Belle affiche (encore une fois !) proposée par l’équipe de Base Prod. En effet, les Italiens de Elvenking et de Rhapsody Of Fire s’unissent pour soutenir les Allemands de Gamma Ray. Des exclus, des valeurs sures, des souvenirs lointains, bref une excellente soirée !
On démarre les hostilités avec nos folk metalleux italiens préférés, à savoir Elvenking. Forts d’un nouvel album à venir prochainement (The Pagan Manifesto sortira au mois de mai) et d’une discographie de qualité, ils n’ont que l’embarras du choix pour proposer une setlist de qualité. Et c’est exactement ce qu’ils font : une setlist composée de hits avec, en prime, deux titres de leur futur opus (cf. setlist). Très bien accueillie par le public du Transbordeur, la bande à Damnagoras (chant) se lâche et propose un show très énergique et dansant. Les nouveaux titres passent très bien l’épreuve de la scène et laissent présager un album intéressant et enlevé. Une première partie de qualité qui aura très bien rempli son rôle. A revoir éventuellement en tête d’affiche et avec une prestation plus longue, afin de vraiment juger à sa juste valeur la qualité entraperçue ce soir.
Setlist Elvenking :
1. The loser (Era)
2. Runereader (Red Silent Tides)
3. Elvenlegions (The Pagan Manifesto)
4. The divided heart (The Scythe)
5. Moonbeam stone circle (The Pagan Manifesto)
6. The winter wake (The Winter Wake)
On reste en Italie et on poursuit avec les mighty warriors Rhapsody Of Fire. Malgré un album « récent » (Dark Wings Of Steel est sorti l’année dernière), le groupe semble avoir compris ce que ses fans veulent de lui ce soir : des titres de feu Rhapsody. De ce fait, seulement deux titres sont issus de leur dernier album en date (cf. setlist), tout le reste date de la glorieuse époque où Luca Turilli officiait encore. Glorieuse époque où le groupe remplissait la grande salle du Transbordeur tout seul, alors que là, il se produit devant une configuration réduite et en première partie… C’est donc un sentiment mitigé que votre serviteur ressent devant la prestation des Transalpins. Joie de ré-entendre des titres tels que « Land of immortals », « Holy thunderforce » ou « Emerald sword », mais tristesse de ne plus sentir la (power) flamme dans ce « nouveau » groupe. Par contre, une chose perdure, c’est le talent de Fabio Lione. Quel put*** de chanteur ! Sa prestation sur « Lamento eroico » fut magnifique de justesse et d’émotion. Ou encore son sympathique aparté vis à vis d'un fan réclamant « Emerald sword », mais arborant un t-shirt de Stratovarius, ce qui fait dire à Fabio " tu es sûr que tu ne confonds pas avec « Hunting high and low » ? ". Hilarant ! A vrai dire, le groupe (et son intérêt) semble ne reposer plus que sur ses épaules (même si Roberto Di Micheli assure en tant qu’unique guitariste !). Il faut dire que le chanteur est sollicité de toute part (Kamelot, Vision Divine, Angra…), mais peu importe le groupe dans lequel il performe, il restera LA voix de Rhapsody (Of Fire). Après coup, peut-être que mon sentiment est également ressenti par le groupe, à en juger leur attitude très distante en dehors de la scène.
Setlist Rhapsody Of Fire :
1. Rising from tragic flames (Dark Wings Of Steel)
2. Land of immortals (Legendary Tales)
3. The march of the swordmaster (Power Of The Dragonflame)
4. Unholy warcry (Symphony Of Enchanted Lands – part II)
5. Dark wings of steel (Dark Wings Of Steel)
6. Lamento eroico (Power Of The Dragonflame)
7. Holy thunderforce (Dawn Of Victory)
8. Dawn of victory (Dawn Of Victory)
Rappel :
9. Reign of terror (The Frozen Tears Of Angels)
10. Emerald sword (Symphony Of Enchanted Lands)
Les Allemands de Gamma Ray s’emparent de la scène. Très attendus et donc très acclamés, les teutons nous délivrent une prestation puissante et enjouée. Avec un très bon album dans la besace (album du mois !), il est facile de monter une setlist calibrée pour la scène. Et les bougres ne vont pas se gêner en nous proposant six titres de Empire Of The Undead (cf. setlist) et le reste de hits et surprises. En effet, hormis « To the metal » et « Send me a sign », aucun des autres titres n’aura été joués lors du Hellish Part. II (Paris, le 8 avril 2013) ; preuve que le combo ne se moque pas de ses fans. D’ailleurs, Kai Hansen ne se gênera pas pour tirer une petite gueulante envers un fan qui connaît la setlist par cœur « voilà ce qui m’emmerde avec Internet : vous venez au concert en connaissant par avance les morceaux qui seront joués. Où est la surprise ?! ».
On retiendra des passages énormes, tels que la fin reggae complètement déjantée sur « I want out », un « Pale rider » tonitruant, un sublime « Blood religion » qui verra le public divisé en deux et reprendre chacun une partie du refrain « Into the dark // Blood religion », les oh-oh-oh impressionnants du public sur « I want out » et « Master of confusion » ou les deux enchaînements « Rebellion in dreamland / Land of the free et Man on a mission (Land Of The Free) / Miracle ».
Bref, du lourd du très lourd (du heavy quoi !). Le public et le groupe sont vraiment en osmose ce soir, et Kai ne peut feindre sa joie et son plaisir, quand, ratant le début de « Master of confusion », il a l’air agréablement surpris que l’audience lui sauve la mise.
Si on veut chipoter, on pourra regretter la longueur du solo de batterie de Michael Ehré et la présence de la ballade « Time for deliverance » qui calme l’ambiance. Mais, je le répète, c’est bien pour chercher la petite bête, tant le concert de ce soir fut impressionnant de puissance et de communion.
Les Rays ont enfoncé le clou déjà bien entamé par la qualité de leur dernier opus, et à entendre la voix fracassée de Kai en fin de show, on peut se dire que le plaisir fut réciproque !
Setlist Gamma Ray :
1. Avalon (Empire Of The Undead)
2. Heaven can wait (Heading For Tomorrow)
3. Hellbent (Empire Of The Undead)
4. Tribute to the past (Insanity And Genius)
5. I want out (cover Helloween)
6. Pale rider (Empire Of The Undead)
7. Time for deliverance (Empire Of The Undead)
8. drum solo
9. Blood religion (Majestic)
10. Master of confusion (Empire Of The Undead)
11. Empire of the undead (Empire Of The Undead)
12. Rebellion in dreamland / Land of the free (Land Of The Free)
13. Man on a mission (Land Of The Free) / Miracle (EP Silent Miracles)
Rappel :
14. To the metal (To The Metal !)
15. Send me a sign (Powerplant)
On démarre les hostilités avec nos folk metalleux italiens préférés, à savoir Elvenking. Forts d’un nouvel album à venir prochainement (The Pagan Manifesto sortira au mois de mai) et d’une discographie de qualité, ils n’ont que l’embarras du choix pour proposer une setlist de qualité. Et c’est exactement ce qu’ils font : une setlist composée de hits avec, en prime, deux titres de leur futur opus (cf. setlist). Très bien accueillie par le public du Transbordeur, la bande à Damnagoras (chant) se lâche et propose un show très énergique et dansant. Les nouveaux titres passent très bien l’épreuve de la scène et laissent présager un album intéressant et enlevé. Une première partie de qualité qui aura très bien rempli son rôle. A revoir éventuellement en tête d’affiche et avec une prestation plus longue, afin de vraiment juger à sa juste valeur la qualité entraperçue ce soir.
Setlist Elvenking :
1. The loser (Era)
2. Runereader (Red Silent Tides)
3. Elvenlegions (The Pagan Manifesto)
4. The divided heart (The Scythe)
5. Moonbeam stone circle (The Pagan Manifesto)
6. The winter wake (The Winter Wake)
On reste en Italie et on poursuit avec les mighty warriors Rhapsody Of Fire. Malgré un album « récent » (Dark Wings Of Steel est sorti l’année dernière), le groupe semble avoir compris ce que ses fans veulent de lui ce soir : des titres de feu Rhapsody. De ce fait, seulement deux titres sont issus de leur dernier album en date (cf. setlist), tout le reste date de la glorieuse époque où Luca Turilli officiait encore. Glorieuse époque où le groupe remplissait la grande salle du Transbordeur tout seul, alors que là, il se produit devant une configuration réduite et en première partie… C’est donc un sentiment mitigé que votre serviteur ressent devant la prestation des Transalpins. Joie de ré-entendre des titres tels que « Land of immortals », « Holy thunderforce » ou « Emerald sword », mais tristesse de ne plus sentir la (power) flamme dans ce « nouveau » groupe. Par contre, une chose perdure, c’est le talent de Fabio Lione. Quel put*** de chanteur ! Sa prestation sur « Lamento eroico » fut magnifique de justesse et d’émotion. Ou encore son sympathique aparté vis à vis d'un fan réclamant « Emerald sword », mais arborant un t-shirt de Stratovarius, ce qui fait dire à Fabio " tu es sûr que tu ne confonds pas avec « Hunting high and low » ? ". Hilarant ! A vrai dire, le groupe (et son intérêt) semble ne reposer plus que sur ses épaules (même si Roberto Di Micheli assure en tant qu’unique guitariste !). Il faut dire que le chanteur est sollicité de toute part (Kamelot, Vision Divine, Angra…), mais peu importe le groupe dans lequel il performe, il restera LA voix de Rhapsody (Of Fire). Après coup, peut-être que mon sentiment est également ressenti par le groupe, à en juger leur attitude très distante en dehors de la scène.
Setlist Rhapsody Of Fire :
1. Rising from tragic flames (Dark Wings Of Steel)
2. Land of immortals (Legendary Tales)
3. The march of the swordmaster (Power Of The Dragonflame)
4. Unholy warcry (Symphony Of Enchanted Lands – part II)
5. Dark wings of steel (Dark Wings Of Steel)
6. Lamento eroico (Power Of The Dragonflame)
7. Holy thunderforce (Dawn Of Victory)
8. Dawn of victory (Dawn Of Victory)
Rappel :
9. Reign of terror (The Frozen Tears Of Angels)
10. Emerald sword (Symphony Of Enchanted Lands)
Les Allemands de Gamma Ray s’emparent de la scène. Très attendus et donc très acclamés, les teutons nous délivrent une prestation puissante et enjouée. Avec un très bon album dans la besace (album du mois !), il est facile de monter une setlist calibrée pour la scène. Et les bougres ne vont pas se gêner en nous proposant six titres de Empire Of The Undead (cf. setlist) et le reste de hits et surprises. En effet, hormis « To the metal » et « Send me a sign », aucun des autres titres n’aura été joués lors du Hellish Part. II (Paris, le 8 avril 2013) ; preuve que le combo ne se moque pas de ses fans. D’ailleurs, Kai Hansen ne se gênera pas pour tirer une petite gueulante envers un fan qui connaît la setlist par cœur « voilà ce qui m’emmerde avec Internet : vous venez au concert en connaissant par avance les morceaux qui seront joués. Où est la surprise ?! ».
On retiendra des passages énormes, tels que la fin reggae complètement déjantée sur « I want out », un « Pale rider » tonitruant, un sublime « Blood religion » qui verra le public divisé en deux et reprendre chacun une partie du refrain « Into the dark // Blood religion », les oh-oh-oh impressionnants du public sur « I want out » et « Master of confusion » ou les deux enchaînements « Rebellion in dreamland / Land of the free et Man on a mission (Land Of The Free) / Miracle ».
Bref, du lourd du très lourd (du heavy quoi !). Le public et le groupe sont vraiment en osmose ce soir, et Kai ne peut feindre sa joie et son plaisir, quand, ratant le début de « Master of confusion », il a l’air agréablement surpris que l’audience lui sauve la mise.
Si on veut chipoter, on pourra regretter la longueur du solo de batterie de Michael Ehré et la présence de la ballade « Time for deliverance » qui calme l’ambiance. Mais, je le répète, c’est bien pour chercher la petite bête, tant le concert de ce soir fut impressionnant de puissance et de communion.
Les Rays ont enfoncé le clou déjà bien entamé par la qualité de leur dernier opus, et à entendre la voix fracassée de Kai en fin de show, on peut se dire que le plaisir fut réciproque !
Setlist Gamma Ray :
1. Avalon (Empire Of The Undead)
2. Heaven can wait (Heading For Tomorrow)
3. Hellbent (Empire Of The Undead)
4. Tribute to the past (Insanity And Genius)
5. I want out (cover Helloween)
6. Pale rider (Empire Of The Undead)
7. Time for deliverance (Empire Of The Undead)
8. drum solo
9. Blood religion (Majestic)
10. Master of confusion (Empire Of The Undead)
11. Empire of the undead (Empire Of The Undead)
12. Rebellion in dreamland / Land of the free (Land Of The Free)
13. Man on a mission (Land Of The Free) / Miracle (EP Silent Miracles)
Rappel :
14. To the metal (To The Metal !)
15. Send me a sign (Powerplant)
Critique : Secret Sfred
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