Live Report
SORTILÈGE - Forum de Vauréal - 27/1/2023
A quelques semaines de la sortie d’un très attendu nouvel album Sortilège donnait un concert au Forum de Vauréal. Un show que l’on aurait manqué sous aucun prétexte.
En première partie on découvre Philippe Kalfon qui propose un mélange de hard-rock classique et de rock progressif instrumental. C’est très bien fait même si parfois un peu trop démonstratif (mais n’est-ce pas le genre qui veut cela ?). En tout cas ce guitariste est très talentueux et assure parfaitement le job de chauffeur de salle. Il termine son set par une très bonne reprise de « Panama » de Van Halen. La soirée démarre bien.
Sortilège arrive ensuite sur scène dans un superbe décor d’heroic-fantasy (on sait à quel point le genre a toujours inspiré le groupe). On démarre de la meilleure des façons possibles avec un titre tiré de leur premier mini-album : « Amazone ». Le combo enchaine ensuite avec « Phoenix » titre inédit paru en 2021. A l’écoute des nouveaux morceaux comme « Le Sacre du Sorcier » on se rend compte que l’album à paraitre en mars prochain, « Apocalypso » va être un sacré disque. Car les titres qu’en joue le groupe sur scène, « Le Sacre du sorcier » donc, « Attila » (chanté avec Stéphane Buriez de Loudblast), « La parade des Centaures », « Vampire » ou « Apocalypso » sont de sacrés morceaux qui n’ont pas à rougir face aux classiques du groupe. On y trouve le même souffle épique et cet amour non démenti pour l’heroic-fantasy.
On constate aussi que Christian « Zouille » Augustin n’a rien perdu de sa voix, capable comme autrefois de monter très haut dans les aigus. Sortilège nous offre une set-list parfaite car composé à part égale de titres de leur disque à venir, du premier mini-album, du classique « Métamorphose » et de ce disque (injustement) sous-estimé « Larmes de Héros ». A l’époque de sa sortie en 86 le public heavy avait trouvé qu’heavy il ne l’était pas assez mais à l’écoute de « Chasse le Dragon », Marchand d’Hommes » (un titre qui reste malheureusement d’une grande actualité à l’heure de la guerre en Ukraine), « Messager » ou « Mourir pour une princesse » que ce sont de sacrés morceaux.
Nombre de groupes heavy-metal des années 80 ont vieilli et mal vieilli. Ce n’est pas le cas de Sortilège qui comme le bon vin semble se bonifier avec les années. Quel plaisir que d’entendre aujourd’hui encore : « Civilisation perdue » (avec Julian Izard d’Existance en guest), « Le Cyclope de l’étang », « Gladiateur » … Sortilège enchaine les fabuleux « Délire d’un fou », « D’ailleurs » et « Majesté » qui forme un triptyque de rêve et rend la salle extatique. Une salle qui reprend en chœur chaque titre du groupe. Les vieux de la vieille sont bien sûr majoritaires mais on se rend compte que de très jeunes gens connaissent leur Sortilège sur le bout des doigts.
Le concert s’achève par un merveilleux et incontournable « Sortilège » avec Stéphane Buriez et Julian Izard en guests vocaux. Au final un superbe concert de la part d’un groupe qui ne se moque pas de son public. En effet à peine le show terminé le combo vient dans la salle saluer ses fans. Un groupe talentueux et généreux. Une grande et belle soirée.
En première partie on découvre Philippe Kalfon qui propose un mélange de hard-rock classique et de rock progressif instrumental. C’est très bien fait même si parfois un peu trop démonstratif (mais n’est-ce pas le genre qui veut cela ?). En tout cas ce guitariste est très talentueux et assure parfaitement le job de chauffeur de salle. Il termine son set par une très bonne reprise de « Panama » de Van Halen. La soirée démarre bien.
Sortilège arrive ensuite sur scène dans un superbe décor d’heroic-fantasy (on sait à quel point le genre a toujours inspiré le groupe). On démarre de la meilleure des façons possibles avec un titre tiré de leur premier mini-album : « Amazone ». Le combo enchaine ensuite avec « Phoenix » titre inédit paru en 2021. A l’écoute des nouveaux morceaux comme « Le Sacre du Sorcier » on se rend compte que l’album à paraitre en mars prochain, « Apocalypso » va être un sacré disque. Car les titres qu’en joue le groupe sur scène, « Le Sacre du sorcier » donc, « Attila » (chanté avec Stéphane Buriez de Loudblast), « La parade des Centaures », « Vampire » ou « Apocalypso » sont de sacrés morceaux qui n’ont pas à rougir face aux classiques du groupe. On y trouve le même souffle épique et cet amour non démenti pour l’heroic-fantasy.
On constate aussi que Christian « Zouille » Augustin n’a rien perdu de sa voix, capable comme autrefois de monter très haut dans les aigus. Sortilège nous offre une set-list parfaite car composé à part égale de titres de leur disque à venir, du premier mini-album, du classique « Métamorphose » et de ce disque (injustement) sous-estimé « Larmes de Héros ». A l’époque de sa sortie en 86 le public heavy avait trouvé qu’heavy il ne l’était pas assez mais à l’écoute de « Chasse le Dragon », Marchand d’Hommes » (un titre qui reste malheureusement d’une grande actualité à l’heure de la guerre en Ukraine), « Messager » ou « Mourir pour une princesse » que ce sont de sacrés morceaux.
Nombre de groupes heavy-metal des années 80 ont vieilli et mal vieilli. Ce n’est pas le cas de Sortilège qui comme le bon vin semble se bonifier avec les années. Quel plaisir que d’entendre aujourd’hui encore : « Civilisation perdue » (avec Julian Izard d’Existance en guest), « Le Cyclope de l’étang », « Gladiateur » … Sortilège enchaine les fabuleux « Délire d’un fou », « D’ailleurs » et « Majesté » qui forme un triptyque de rêve et rend la salle extatique. Une salle qui reprend en chœur chaque titre du groupe. Les vieux de la vieille sont bien sûr majoritaires mais on se rend compte que de très jeunes gens connaissent leur Sortilège sur le bout des doigts.
Le concert s’achève par un merveilleux et incontournable « Sortilège » avec Stéphane Buriez et Julian Izard en guests vocaux. Au final un superbe concert de la part d’un groupe qui ne se moque pas de son public. En effet à peine le show terminé le combo vient dans la salle saluer ses fans. Un groupe talentueux et généreux. Une grande et belle soirée.
Critique : Pierre Arnaud
Date : 27/1/2023
Date : 27/1/2023
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