Live Report
DRACONIAN (2024) - Backstage By The Mill - Paris - 15/11/2024
Une affiche cent pour cent doom en ce vendredi soir avec plusieurs variantes du style. On débute avec les gréco-canadiens de Fragment Soul qui officie dans le doom progressif. Le groupe offre une musique très intéressante, très lente et atmosphérique sur laquelle se répondent une voix féminine et une masculine. C’est assez vaporeux, très travaillé et l’on se dit à l’écoute de leur set que ce combo pourrait bien être le prochain Leprous.
Les Allemands de Nailed to Obscurity qui suivent oeuvrent quant à eux dans le doom death mélodique. C’est à la fois très agressif lorsqu’il y a du growl et très mélodique quand arrive le chant clair. C’est bien foutu et très puissant avec un très bon jeu de scène du chanteur mais parfois un peu trop répétitif.
Draconian fête sur cette tournée leurs trente ans de carrière. Le genre gothic-doom n’est plus trop à la mode. En en écoutant le set des Suédois on se demande bien pourquoi. Car Draconian nous offre ce soir-là un concert de très grande qualité. Le combo délivre une set-list imparable puisant dans quasi tous leurs albums, de « Where Lovers Mourn » à « Under a godless veil ». On débute le concert par une merveille du tout premier album « The Cry of Silence ». Les voix de Lisa Johansson et d’Anders Jacobsson se répondent parfaitement dans un remake de la belle et la bête. Les deux sont impeccables de bout en bout tout comme le reste du groupe. On sent en outre des musiciens plus qu’heureux d’être sur scène ce qui est évidemment un plus. La salle est à la hauteur de l’événement envoyant des tonnes d’amour aux suédois. Draconian a toujours été l’une des meilleures formations au monde dans le style gothique-doom. Elle le prouve une fois encore ce soir-là. On termine le concert avec le merveilleux « Death, Come near me » un titre des débuts long de quinze minutes et un titre récent, « The Sethian » qui prouve que Draconian n’a rien perdu avec les années de son inspiration. Un magnifique concert.
Les Allemands de Nailed to Obscurity qui suivent oeuvrent quant à eux dans le doom death mélodique. C’est à la fois très agressif lorsqu’il y a du growl et très mélodique quand arrive le chant clair. C’est bien foutu et très puissant avec un très bon jeu de scène du chanteur mais parfois un peu trop répétitif.
Draconian fête sur cette tournée leurs trente ans de carrière. Le genre gothic-doom n’est plus trop à la mode. En en écoutant le set des Suédois on se demande bien pourquoi. Car Draconian nous offre ce soir-là un concert de très grande qualité. Le combo délivre une set-list imparable puisant dans quasi tous leurs albums, de « Where Lovers Mourn » à « Under a godless veil ». On débute le concert par une merveille du tout premier album « The Cry of Silence ». Les voix de Lisa Johansson et d’Anders Jacobsson se répondent parfaitement dans un remake de la belle et la bête. Les deux sont impeccables de bout en bout tout comme le reste du groupe. On sent en outre des musiciens plus qu’heureux d’être sur scène ce qui est évidemment un plus. La salle est à la hauteur de l’événement envoyant des tonnes d’amour aux suédois. Draconian a toujours été l’une des meilleures formations au monde dans le style gothique-doom. Elle le prouve une fois encore ce soir-là. On termine le concert avec le merveilleux « Death, Come near me » un titre des débuts long de quinze minutes et un titre récent, « The Sethian » qui prouve que Draconian n’a rien perdu avec les années de son inspiration. Un magnifique concert.
Critique : Pierre Arnaud
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