Chronique

DGM - FRAME / Scarlet music 2009

Voici le retour des Italiens qui ont une tache difficile à accomplir, puisque depuis quelques temps leur line up se métamorphose. Après les départs de Diego Reali et Fabio Sanges sur l’album 'Different shape', voici que Titta Tani, l’excellent chanteur a lui aussi quitté le navire (On le retrouve aujourd’hui dans le groupe Astra). Remplacé par Mark Basile voyons voir ce qui reste du DGM d’avant.

On débute par un « Hereafter » qui semble être dans la suite logique de son prédécesseur. La voix débarque et on peut dire qu’elle envoie des pieds. Un très bon chanteur, qui même s’il ne me fait pas oublier Tita s’en sort fort bien. La chanson en elle-même est un pur speed décapant comme le groupe nous en propose depuis 3 albums, avec un refrain exquis à reprendre en cœur. Rassuré ? Oui tout de même, et prêt à me prendre « Enhancement » qui ne ralentit pas le rythme. Toujours baigné dans la vraie bastonnade, DGM accentue encore un peu plus son prog en power speed (qui me fait penser à Adagio en moins gothique). Mark lui prouve qu’il est bel et bien le chanteur qu’il fallait pour succéder au génie. Simone Mularoni et Emmanuel Casali se régalent dans des duels guitare / synthé inspirés.
Toujours sur le même rythme « Not in need » poursuit, avec un sacrée brin de Jazz de folie. Dommage que le groupe commence à donner de mauvaises impressions avec son rythme trop soutenu. Heureusement que ces interventions jazzy font respirer l’ensemble. Un peu de changement avec « No looking back » ? Et bien pas vraiment malgré sa guitare acoustique au début, la suite très Symphony X est encore une fois bien rythmée. Par contre l’inspiration Symphony X est là un peu trop poussée, heureusement que le refrain change totalement de registre avec un Mark tout en émotion, qui me plait grandement.
« Trapped » est un interlude symphonico-Romaine des plus réussit. Quelques petits passages orientaux bien vus. Une vraie musique de film prenante, qui nous envoie sur « In a movie ». Un titre décapant mais à qui il manque un petit plus pour être meilleur. Un peu trop simple surtout au vu de son intro grandiose.
« Away » nous refait le coup de l’intro de musique de film, mais là ça semble vouloir se poursuivre. Un titre un peu plus mid tempo qui garde quelques relents symphoniques, surtout lors d’un refrain magique. Intro des plus moderne avec « Heartache » qui pourrait bien être vrai, car son ambiance musique électro ambiante style rave party non merci !! Heureusement que la guitare revient à temps et nous envoie le même style que depuis le début (on ne peut pas dire qu’ils innovent beaucoup les ritals !). Sympa mais on commence à comprendre le truc maintenant. On espère un peu de changement avec « Rest in peace », car je n’ai rien contre ce style mais à force ça devient un poil lourd. Et bien malheureusement non et en plus je trouve que c’est peut être le titre le moins inspiré de l’album !
Encore de la bastonnade avec « Brand new blood », décidément DGM a voulu prouver que le métal ils savaient ce que c’était !! Toujours de bonne qualité mais bon sang un peu de changement de rythme les gars ça aurait été bien vu. On termine par « Fading and falling » qui semble enfin calmer l’ambiance. La ballade de l’album qu’on aurait peut être préféré au milieu histoire de ralentir un peu un rythme trop soutenu. Une bien bonne chanson qui fini un album finalement fort intéressant et qui ne déçoit jamais.

Conclusion : DGM s’en sort très bien avec un album rentre dedans qui comme ça le confirme, laisse définitivement ses plans prog, pour un power mélodique efficace. Mark Basile réalise un travail colossal, même si la magie a disparu. Bref DGM va poursuivre sa carrière avec sûrement de très bons albums mais dans l’ombre de ce qu’ils étaient.
 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site officiel de DGM
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