Chronique
SILVERDOLLAR - MORTE / Massacre Records 2011
Après un premier essai en 2007, les suédois de SILVERDOLLAR nous offre ici leur second album, « Morte ». Leur style ? Le gros heavy qui tache. Voyons voir ça !
La première piste « CO2 », démarre sur un discours sur l’énergie avant de nous balancer un bon gros riff lourd et lent en plein dans la face, donc on est bien dans du heavy, mais alors bien heavy ! Le chant éraillé mais bien maitrisé colle parfaitement au style joué par le groupe. La ligne de chant du refrain déçoit un peu, mais le solo, tout simplement énorme, remonte un peu le niveau de la chanson.
On accélère un peu le rythme le temps d’un « Damage done » assez efficace je dois dire. Le refrain est assez accrocheur et arrive juste quand il faut. Et toujours une très bonne mention pour le solo.
« Eternal glory » commence avec un duo guitare/grosse caisse lent comme sur « CO2 ». Le refrain reste encore le point fort du morceau, il est plus léger et mélodieux que les couplets et est mieux abouti en ce qui concerne les lignes de chant. Les quelques orchestrations sur le pont, précédent un solo magnifique en font une chanson assez réussie.
« Evil good » suit la voie de « Damage done » et n’apporte qu’une ligne de chant un peu plus travaillée. « Evil never sleeps » s’annonce avec un riff plus léger et très efficace. Musicalement il n’y a pas grand-chose à dire, c’est carré, puissant, mais ça ne se renouvelle que très peu. Le chant est lui aussi plus léger, le morceau tranche avec les autres et ça fait toujours du bien.
« Hear Me » qui n’a pour intérêt que le refrain et le solo (oui on commence à voir un schéma) n’apporte pas grand-chose de plus.
« H.F », du moins sa très bonne intro (qui fera aussi office de break), pourrait figurer sur un album de Rhapsody of Fire ou « Symphony X » car très néo-classique. Mais le groupe reprend la route qu’il a commencé à tracer depuis la moitié de l’album.
« Morte », titre éponyme est insipide et suit la même recette que les autres, l’album commence à s’épuiser semble-t-il. « Raging eyes » partait pourtant bien : riff ultra speed, une bonne claque, mais les lignes de chant sont, dans la majorité, pas bonne, on a du mal à accrocher et les morceaux en pâtissent fatalement.
On fera le même constat pour « Rot » et « (Still A) Rocker » qui sans être trop mauvais ne sont pas géniaux pour autant.
Ici pas de clôture d’album épique. On reste dans ce que le groupe sait faire avec « Three finger man ».
En bref un groupe qui a du potentiel, avec des rythmiques efficaces qu’on se prend en pleine face, mais qui n’arrive pas (peu) à se renouveler. Les lignes de chant ne sont pas sensationnelles sauf par moment, et du coup l’album souffre d’un manque de richesse, malgré l’incroyable puissance des compos.
La première piste « CO2 », démarre sur un discours sur l’énergie avant de nous balancer un bon gros riff lourd et lent en plein dans la face, donc on est bien dans du heavy, mais alors bien heavy ! Le chant éraillé mais bien maitrisé colle parfaitement au style joué par le groupe. La ligne de chant du refrain déçoit un peu, mais le solo, tout simplement énorme, remonte un peu le niveau de la chanson.
On accélère un peu le rythme le temps d’un « Damage done » assez efficace je dois dire. Le refrain est assez accrocheur et arrive juste quand il faut. Et toujours une très bonne mention pour le solo.
« Eternal glory » commence avec un duo guitare/grosse caisse lent comme sur « CO2 ». Le refrain reste encore le point fort du morceau, il est plus léger et mélodieux que les couplets et est mieux abouti en ce qui concerne les lignes de chant. Les quelques orchestrations sur le pont, précédent un solo magnifique en font une chanson assez réussie.
« Evil good » suit la voie de « Damage done » et n’apporte qu’une ligne de chant un peu plus travaillée. « Evil never sleeps » s’annonce avec un riff plus léger et très efficace. Musicalement il n’y a pas grand-chose à dire, c’est carré, puissant, mais ça ne se renouvelle que très peu. Le chant est lui aussi plus léger, le morceau tranche avec les autres et ça fait toujours du bien.
« Hear Me » qui n’a pour intérêt que le refrain et le solo (oui on commence à voir un schéma) n’apporte pas grand-chose de plus.
« H.F », du moins sa très bonne intro (qui fera aussi office de break), pourrait figurer sur un album de Rhapsody of Fire ou « Symphony X » car très néo-classique. Mais le groupe reprend la route qu’il a commencé à tracer depuis la moitié de l’album.
« Morte », titre éponyme est insipide et suit la même recette que les autres, l’album commence à s’épuiser semble-t-il. « Raging eyes » partait pourtant bien : riff ultra speed, une bonne claque, mais les lignes de chant sont, dans la majorité, pas bonne, on a du mal à accrocher et les morceaux en pâtissent fatalement.
On fera le même constat pour « Rot » et « (Still A) Rocker » qui sans être trop mauvais ne sont pas géniaux pour autant.
Ici pas de clôture d’album épique. On reste dans ce que le groupe sait faire avec « Three finger man ».
En bref un groupe qui a du potentiel, avec des rythmiques efficaces qu’on se prend en pleine face, mais qui n’arrive pas (peu) à se renouveler. Les lignes de chant ne sont pas sensationnelles sauf par moment, et du coup l’album souffre d’un manque de richesse, malgré l’incroyable puissance des compos.
Critique : SBM
Note : 5.5/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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