Chronique
EDGUY - AGE OF THE JOKER / Nuclear blast 2011
De retour après un final explosif de son Avantasia, Tobias Sammet nous livre aujourd'hui le huitième album de son groupe fétiche qui succède à un aventureux et très réussit Tinnitus Sanctus. Alors est-ce que cet album sera une mauvaise blague ou pas !!??
Dès la première chanson on pourrait craindre le pire avec « Robin Wood ». Une chanson qui narre les exploits du célèbre Robin des bois, chez Edguy ça sent la grosse plaisanterie. Oui, mais non, car avec ses 8 minutes au compteur ce mid tempo épique ne rigole pas. Par contre je le trouve sans grande surprise et donc pas des plus accrocheur pour un début. Un riff bien gonflé aux hormones débarque pour « Nobody's hero » qui part sur les traces d'un heavy métal speedé qui déchire !! Même si il n'y a toujours pas de surprise la recette reste efficace surtout grâce à un refrain fédérateur comme Tobi aime à les créer.
Ambiance celtique pour « Rock of cashel » qui fait immédiatement penser au regretté Gary Moore. Par contre cela apporte beaucoup à ce titre joyeux. Le break médiéval est lui aussi très bien vu. Voilà une très bonne surprise, suivit par un « Pandora's box » au relent country/blues du plus bel effet. Un petit mélange qui sied bien à la recette miracle 'Sammet'. Le break Dobro / harmonica à la Aerosmith est un pur régal !! Voilà qui remet les pendules à l'heure.
Avec « Breathe » on accélère le rythme avec une armada de claviers kitchs. Un pur bonheur qui devrait vite trouver sa place sur les prochaine setlist du groupe. A noter depuis le début les solos très recherchés du sous estimé Jens Ludwig. Là aussi du pur régal ! « Two out of seven » retrouve nos claviers kitchs sur un tempo plus ralentit. Plus ambiante elle permet de varier les plaisirs et les émotions.
Douce intro pour « Faces in the darkness » qui se voit par la suite transformée en un mid tempo lourd et méchant. Un contraste d'émotion intense se succède à l'écoute de cette pièce musicale magistralement mise en évidence par bien sur un Tobias toujours aussi fort !! Une des merveilles de cet opus. Après une telle pièce arrive « The arcane guilt » qui speed comme au bon vieux temps. Un titre simple et efficace qui là encore devrait mettre le feu sur scène (et encore quel refrain !!).
Nouvelle intro calme et déchirante pour « Fire on the downline ». La suite se déroule sur un tempo rythmé et gavé de synthé (qui rappelle Europe) qui donne droit là aussi à un très grand moment. Oui Edguy sait encore écrire de sacrés titres qui font se lever et chanter. Après tout ceci « Behind the gates to midnight world » chasse sur les terres du long mid tempo mélancolique. Pas évident il devient tout de même un haut moment de l'album grâce à un refrain efficace et une interprétation émouvante.
On termine par un « Every night without you » la ballade (enfin) qui reste dans les exercices récents de notre homme. Le refrain aux faux airs gospel est une belle trouvaille. Bref un très bon moment pour finir cet opus délectable.
Pour ceux qui ont la version bonus sachez que celle-ci comporte un deuxième cd agrémenté de deux titres supplémentaires « God fallen silent » bien sympathique et enjoué même si elle ne révèle rien de nouveau, puis « Aleister crowley memorial boogie » qui comme on pourrait s'y attendre donnerait droit à un hard rock boogie du plus bel effet et bien non c'est du speed mélodique conventionnel qui nous est présenté. A la suite une reprise des Quiet Riot « Cum on feel the noize » trop carré, puis un « Standing in the rain » titre de 2005 magnifique tout au piano, et pour finir « Robin Wood » et « Two out of seven » en version single.
Conclusion : pour son huitième effort Edguy est revenu un poil en arrière et malgré ses contours convenus, révèle de très bons moments comme on les aime !! Bref sans faillir et tout en restant les mêmes, Tobias et sa bande nous pondent un opus sérieux et solide.
Dès la première chanson on pourrait craindre le pire avec « Robin Wood ». Une chanson qui narre les exploits du célèbre Robin des bois, chez Edguy ça sent la grosse plaisanterie. Oui, mais non, car avec ses 8 minutes au compteur ce mid tempo épique ne rigole pas. Par contre je le trouve sans grande surprise et donc pas des plus accrocheur pour un début. Un riff bien gonflé aux hormones débarque pour « Nobody's hero » qui part sur les traces d'un heavy métal speedé qui déchire !! Même si il n'y a toujours pas de surprise la recette reste efficace surtout grâce à un refrain fédérateur comme Tobi aime à les créer.
Ambiance celtique pour « Rock of cashel » qui fait immédiatement penser au regretté Gary Moore. Par contre cela apporte beaucoup à ce titre joyeux. Le break médiéval est lui aussi très bien vu. Voilà une très bonne surprise, suivit par un « Pandora's box » au relent country/blues du plus bel effet. Un petit mélange qui sied bien à la recette miracle 'Sammet'. Le break Dobro / harmonica à la Aerosmith est un pur régal !! Voilà qui remet les pendules à l'heure.
Avec « Breathe » on accélère le rythme avec une armada de claviers kitchs. Un pur bonheur qui devrait vite trouver sa place sur les prochaine setlist du groupe. A noter depuis le début les solos très recherchés du sous estimé Jens Ludwig. Là aussi du pur régal ! « Two out of seven » retrouve nos claviers kitchs sur un tempo plus ralentit. Plus ambiante elle permet de varier les plaisirs et les émotions.
Douce intro pour « Faces in the darkness » qui se voit par la suite transformée en un mid tempo lourd et méchant. Un contraste d'émotion intense se succède à l'écoute de cette pièce musicale magistralement mise en évidence par bien sur un Tobias toujours aussi fort !! Une des merveilles de cet opus. Après une telle pièce arrive « The arcane guilt » qui speed comme au bon vieux temps. Un titre simple et efficace qui là encore devrait mettre le feu sur scène (et encore quel refrain !!).
Nouvelle intro calme et déchirante pour « Fire on the downline ». La suite se déroule sur un tempo rythmé et gavé de synthé (qui rappelle Europe) qui donne droit là aussi à un très grand moment. Oui Edguy sait encore écrire de sacrés titres qui font se lever et chanter. Après tout ceci « Behind the gates to midnight world » chasse sur les terres du long mid tempo mélancolique. Pas évident il devient tout de même un haut moment de l'album grâce à un refrain efficace et une interprétation émouvante.
On termine par un « Every night without you » la ballade (enfin) qui reste dans les exercices récents de notre homme. Le refrain aux faux airs gospel est une belle trouvaille. Bref un très bon moment pour finir cet opus délectable.
Pour ceux qui ont la version bonus sachez que celle-ci comporte un deuxième cd agrémenté de deux titres supplémentaires « God fallen silent » bien sympathique et enjoué même si elle ne révèle rien de nouveau, puis « Aleister crowley memorial boogie » qui comme on pourrait s'y attendre donnerait droit à un hard rock boogie du plus bel effet et bien non c'est du speed mélodique conventionnel qui nous est présenté. A la suite une reprise des Quiet Riot « Cum on feel the noize » trop carré, puis un « Standing in the rain » titre de 2005 magnifique tout au piano, et pour finir « Robin Wood » et « Two out of seven » en version single.
Conclusion : pour son huitième effort Edguy est revenu un poil en arrière et malgré ses contours convenus, révèle de très bons moments comme on les aime !! Bref sans faillir et tout en restant les mêmes, Tobias et sa bande nous pondent un opus sérieux et solide.
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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