Chronique

LONEWOLF - ARMY OF THE DAMNED / Napalm Records 2012

Formé en 1993 à Grenoble, les gars de LONEWOLF ont connu un long parcours entre démos, split etc… mais depuis la reformation en 2000, c’est devenu une vraie machine : des albums puissants, des ouvertures pour groupes notables (genre Grave Digger), bref le début du succès !
Du coup là on en est au quatrième album, avec la pochette qui claque, « Army of the Damned ».

Pour un groupe classé power, le début de « Lonewolf » est assez progressif, ambiance sombre jusqu’à un riff mélodieux et entrainant, ça monte crescendo, et BOOM ! On accélère à fond, un peu à la DragonForce. La voix est puissante mais assez particulière, pas facile d’accrocher d’entrée de jeux. Musicalement c’est carré, le solo claque, bon potentiel.
Pour « Crawling to Hell », on a toujours du lourd ! Riffs tranchants, puissants, mélodieux, un peu power pagan en fait… mais toujours ce petit blocage sur la voix, son timbre, son éraillement. On se rapproche un peu de Joakim de Sabaton.
Chœurs solennels pour accueillir le titre éponyme. Secondé par un accord de guitare puissant, on a toujours cette mélodie pagan reconnaissable. Les lignes de chant sont accrocheuses, menant à un refrain bourré de chœurs masculins, un hymne guerrier !
« Hellbent For Metal » c’est du power pur souche à dévisser la tête ! Festival de la double grosse lourde et du blast dévastateur ! Une claque speed de 3 minutes et quel refrain!!
On continuera le martelage avec « Soulreaper » avant d’entamer un instant plus serein sur l’intro de « Celtic Heart ». Le morceau est puissant avec des lignes de chant accrocheuses, mais plus mid tempo. Par contre toujours cette voix atypique que les oreilles auront un peu de mal à maitriser, mais je me répète : La puissance est là.
Le riff d’intro de « The Last Defender » vous fera indéniablement penser à Hammerfall, avant de bifurquer sur du Sabaton. Ça pulse et vous lâche pas… Purement pagan, l’intro de « Cold » déchire. Simple, rapide qui rentre vite en tête. Encore et toujours, le refrain claque. En live je vous promets du jump à mort !
Même schéma pour « The One you Never See », où l’on aura pour la première fois l’occasion d’entendre la voix de Jens Borner en clair, sans être éraillée, et le résultat est probant ! Très solennel et qui donne une autre dimension à la compo.
« Tally Ho », comme les autres pistes se verra affublé de couplets pas trop mal et d’un refrain hyper classe. On termine la marche guerrière des damnés avec « One Second in Eternity » qui fait dans le 200 à l’heure histoire que la dernière impression soit bonne. Un coup de masse pour enfoncer le clou et conclure ce chapitre de l’histoire du groupe.

Globalement l’album est bien équilibré entre puissance et mélodies. Musicalement c’est hyper carré et dévastateur, on note des refrains très accrocheurs malgré la petite réticence sur la voix. Les solos vous en mettent plein les mirettes et le groupe sait comment balader l’auditeur. Un groupe à découvrir en live pour vraiment voir l’ampleur de la dévastation.
Pour le coup : Soyons chauvin !

 
Critique : SBM
Note : 7.5/10
Site du groupe : Site officiel du groupe
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