Chronique

BOSTON - LIFE, LOVE & HOPE / Frontiers records 2013

OH MY GOD !!! Mais quel événement (encore un cette année) mes frères et sœurs, voici que le géant Boston ressort de son silence pour nous proposer enfin son 6ème album en 35 ans de carrière (ça c'est du record). Et oui cela faisait 11 ans que Tom Scholz et sa bande ne nous avait rien pondu de neuf, alors quelle surprise. Vite allons voir ça!!!

D'entrée de jeu on reconnaît la patte Boston sans aucun problème à tel point qu'on a l'impression de se trouver en face d'un album des 80' : même son, même prod c'est hallucinant. « Heaven on earth » ne choquera personne donc et permet de replonger dans ce bon vieux hard mélodique léché.
Moment déjà plus calme avec « Dindn't mean to fall in love » qui retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès du groupe (ah ces refrains accélérés !). Par contre petit hic elle apparaît déjà sur Corporate America. Tommy DeCarlo délivre un chant en toute subtilité et parvient à remplacer le regretté Brad Delp.
Moment plus rock, enjoué et très 70' pour l'instrumentale « Last day of scholl », qui rappelle Queen dans ses arrangements et sa guitare, puis séquence émotion avec « Sail away » sur laquelle sortie d'entre les morts la voix de Brad se fait entendre. 6 ans après avoir mis fin à ses jours le voici qu'il resurgit pour nous envoûter une dernière fois, avant de s’éteindre à jamais.
Après cet étrange moment place à « Life, love & hope », le nouveau leitmotiv de Ton Sholz, sous forme de sucrerie à reprendre en cœur. Du bonheur en barrette. Une douce voix féminine nous entraîne avec « If you were in love », sur un titre un peu bancal, avec des couplets qui ressemblent à Céline Dion et des refrains purement Bostonniens !
Nouveau moment plein de subtilité et de douceur avec « Someday » qui nous charme avec ses mélodies presque angéliques. « Love got away » poursuit avec toujours les qualités indéniables qu'a Ton Sholz pour créer des titres bonnards, des arrangements aux petits oignons des mélodies léchées comme jamais : du grand art quoi !
« Someone » ressortie elle aussi de Corporate America se voit réarrangée et gagne encore en efficacité. 3ème et dernier titre extrait de Corporate America « You gave up on love » en forme de trio. Toujours aussi sympa, mais pourquoi mettre 3 titres de leur ancien opus en plus, quand ils ont mis 11 ans pour faire celui ci !!??
On termine avec « The way you look tonight » une sorte d'hymne chaleureux à l'espoir qui permet de ressentir une grande chaleur à l'intérieur, un repos nécessaire et apaisant. The show must go on...

Conclusion : Malgré ses défauts ce nouvel opus de Boston n'a pas à rougir face à ses grands frères. La recette est toujours aussi formidable et efficace et j'espère ne pas attendre une nouvelle décennie pour remettre ça !
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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