Chronique
FURIOUS ZOO - FURIOUS II / BRENNUS 2005
Ce groupe vous est peut être inconnu et pourtant sous ce pseudonyme étrange se cache le nouveau groupe de Renaud Hantson, mais si vous connaissez l’ex batteur de Satan Jokers que l’on à pu voir dans des comédies musicales comme ‘Starmania’ ou plus récentes ‘Notre Dame de Paris’.
Bon tout ça pour dire que le bonhomme en avait plein les ouilles de la variété et que le hard ce faisait pressant en lui. Entouré de Benoît Cousin (guitare) et Cédric le Coz (basse) l’ami Renaud s’occupant lui du chant et de la batterie nous offre 18 titres dont 6 extraits du premier album du groupe sortit en 1992.
Début bien hard pour « What you are to me » un titre qui pourrait rappeler Glenn Hughes dans l’esprit. La voix si particulière de Renaud se pose avec beaucoup de feeling. Un début bien sympa entre hard soul et rock. « Killing queen » entame sur quelques notes de piano et de batterie puis la voix arrive. Un esprit plus sombre sort de là mais dommage que le titre tourne trop en rond cela gâche une bonne première impression : continuons.
« Sex on the telephone line » extrait du premier album commence plutôt bien mais le même reproche est à faire cela tourne trop en rond, à part un refrain bonnard le reste n’est pas très transcendant. « Magic Tokyo girl » elle aussi extraite du 1er album commence bien. Plonger dans une ambiance calme et aérienne cela nous donne une ballade sympa typiquement 80’. Un bon moment. Riff bonnard pour « I feel blue » qui est bonne ambiance générale : un titre rythmé qui fait son petit effet. Mais bon il manque cruellement une accroche à ces titres, ce qui dénature quelques bonnes idées. « Belive it or not » et bien sympa dans son style rock. Un passage intéressant.
Alors là ça démarre grave « Don’t you wanna rock » crache bien pur riff hard rock et cela donne un des meilleurs titre de l’album. A noter qu’il était déjà présent sur le précédant. Voilà un titre qui décape ! « Love can break your heart » fait penser au soul rock de Glenn Hughes mais (désolé) la verve en moins, un titre qui n’est pas franchement mauvais mais il lui manque à lui aussi un quelque chose de marquant.
« She’s a witch » n’apporte pas grand chose à l’édifice : un titre cool mais trop gentil ça manque de couilles là dedans. « So many thing » est la deuxième ballade, sympa et différente de l’autre elle se rapproche au niveau de la voix de Harem Scarem, niveau musique toujours cette recette très personnel mais pas facile d’accès.
Non « On your kness » n’est pas une reprise de Wasp (ce qui aurait pu relever l’ambiance) non là c’est une toute nouvelle compo space qui ne m’accroche pas un poil. Dommage le travail de Benoît avec sa 6 cordes est remarquable : un grand musicos ! « Evil lady (satan’s call) » commence sur un bon riff et se poursuit dans un mid tempo mélodique sympatoche. Pas grand chose de neuf, mais bon ça passe. « Evertime » reste dans le plus pur style Hantson trop soporifique, trop simple. On continue « Tell me want to do » est pour ne pas changer trop molle il n’y a pas de grosse articulation tout tourne autour d’une idée : vite gonflant. Et « Come with me » ne change pas mon idée ; de plus Renaud se prend pour son idol Glenn Hughes mais toujours sans grosse réussite. Enfin ce titre est quand même pas mal.
Un bonus track « Good friends » me sort par les yeux : une guitare funky et des paroles qui sont répétées (i like my good friend) puis un passage carrément Jazzy. Une expérience sympa au niveau musique mais alors l’idée des paroles à chier !!!
Pour finir deux titre de Furious I « Just keep holding on) un bien bon hard rock qui décape et fait du bien et « Get on » un autre bon titre hard presque prog. Une fin prometteuse sur le talent de Renaud mais le reste laisse planer des incertitudes sur le fait de composer des titres accrocheurs
Conclusion : Renaud Hantson nous sort là un petit ovni qui nous montre son univers : un endroit pas facile d’accès qui en reboutera un bon paqué. Un album qui risque de passer à coter de son public car peut être trop en avance sur son temps où tout simplement hors du temps. Une perle (enfin si ça en est une ?) qui mettra sûrement beaucoup de temps pour être apprécier à sa juste valeur enfin c’est ce que j’espère pour lui.
Bon tout ça pour dire que le bonhomme en avait plein les ouilles de la variété et que le hard ce faisait pressant en lui. Entouré de Benoît Cousin (guitare) et Cédric le Coz (basse) l’ami Renaud s’occupant lui du chant et de la batterie nous offre 18 titres dont 6 extraits du premier album du groupe sortit en 1992.
Début bien hard pour « What you are to me » un titre qui pourrait rappeler Glenn Hughes dans l’esprit. La voix si particulière de Renaud se pose avec beaucoup de feeling. Un début bien sympa entre hard soul et rock. « Killing queen » entame sur quelques notes de piano et de batterie puis la voix arrive. Un esprit plus sombre sort de là mais dommage que le titre tourne trop en rond cela gâche une bonne première impression : continuons.
« Sex on the telephone line » extrait du premier album commence plutôt bien mais le même reproche est à faire cela tourne trop en rond, à part un refrain bonnard le reste n’est pas très transcendant. « Magic Tokyo girl » elle aussi extraite du 1er album commence bien. Plonger dans une ambiance calme et aérienne cela nous donne une ballade sympa typiquement 80’. Un bon moment. Riff bonnard pour « I feel blue » qui est bonne ambiance générale : un titre rythmé qui fait son petit effet. Mais bon il manque cruellement une accroche à ces titres, ce qui dénature quelques bonnes idées. « Belive it or not » et bien sympa dans son style rock. Un passage intéressant.
Alors là ça démarre grave « Don’t you wanna rock » crache bien pur riff hard rock et cela donne un des meilleurs titre de l’album. A noter qu’il était déjà présent sur le précédant. Voilà un titre qui décape ! « Love can break your heart » fait penser au soul rock de Glenn Hughes mais (désolé) la verve en moins, un titre qui n’est pas franchement mauvais mais il lui manque à lui aussi un quelque chose de marquant.
« She’s a witch » n’apporte pas grand chose à l’édifice : un titre cool mais trop gentil ça manque de couilles là dedans. « So many thing » est la deuxième ballade, sympa et différente de l’autre elle se rapproche au niveau de la voix de Harem Scarem, niveau musique toujours cette recette très personnel mais pas facile d’accès.
Non « On your kness » n’est pas une reprise de Wasp (ce qui aurait pu relever l’ambiance) non là c’est une toute nouvelle compo space qui ne m’accroche pas un poil. Dommage le travail de Benoît avec sa 6 cordes est remarquable : un grand musicos ! « Evil lady (satan’s call) » commence sur un bon riff et se poursuit dans un mid tempo mélodique sympatoche. Pas grand chose de neuf, mais bon ça passe. « Evertime » reste dans le plus pur style Hantson trop soporifique, trop simple. On continue « Tell me want to do » est pour ne pas changer trop molle il n’y a pas de grosse articulation tout tourne autour d’une idée : vite gonflant. Et « Come with me » ne change pas mon idée ; de plus Renaud se prend pour son idol Glenn Hughes mais toujours sans grosse réussite. Enfin ce titre est quand même pas mal.
Un bonus track « Good friends » me sort par les yeux : une guitare funky et des paroles qui sont répétées (i like my good friend) puis un passage carrément Jazzy. Une expérience sympa au niveau musique mais alors l’idée des paroles à chier !!!
Pour finir deux titre de Furious I « Just keep holding on) un bien bon hard rock qui décape et fait du bien et « Get on » un autre bon titre hard presque prog. Une fin prometteuse sur le talent de Renaud mais le reste laisse planer des incertitudes sur le fait de composer des titres accrocheurs
Conclusion : Renaud Hantson nous sort là un petit ovni qui nous montre son univers : un endroit pas facile d’accès qui en reboutera un bon paqué. Un album qui risque de passer à coter de son public car peut être trop en avance sur son temps où tout simplement hors du temps. Une perle (enfin si ça en est une ?) qui mettra sûrement beaucoup de temps pour être apprécier à sa juste valeur enfin c’est ce que j’espère pour lui.
Critique : Guillaume
Note : 5/10
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