Chronique
CIRCUS OF ROCK - COME ONE COME ALL / Frontiers Music Srl 2021
King Company, Kotipelto, Raskasta Joulua, Warmen, Revolution Renaissance ça vous parle ? Si oui, alors vous connaissez Mirka Rantanen. Histoire de marquer le coup pour ses cinquante bougies, ce dernier a choisit de réaliser son projet musical sur lequel il planche depuis plusieurs années. C’est là que Circus Of Rock débarque pour un album situé entre un metal opera et un album solo pur et dur. Le concept est basé sur la mise en avant des invités au chant, avec un panel qui il faut le dire en rendra plus d’un jaloux / jalouse.
L’ouverture se fait avec « The Beat » et Riku Turunen, chanteur qui met les choses au clair sur ce titre heavy pour lequel on adhère instantanément, entre les soli guitare en shred alternés avec d’autres plus posés et plus rock, et une ligne musicale mélodique mettant la pression et annonçant une suite prometteuse. Après cette ouverture en force « Desperate Cry », menée par Johnny Gioeli (Hardline) s’oriente sur un mid tempo traditionnel à son style musical de base à savoir le rock mélodique. Posé mais certain, cette petite douceur n’en ai que des plus agréables avant de partir dans du plus racé avec « Sheriff Of Ghost Town » mené de main de maître par Marko Hietala (ex-Nightwish / Tarot). Une première grosse claque forcément de part la puissance vocale que l’on connaît au chanteur.
Avec « Never » c’est Kimmo Blom (Leverage) qui prend les rennes et qui cette fois-ci nous transporte dans un rock mélodique façonné entre Journey et Night Ranger. L’enchainement se fait avec « In Times of Despair » et son entrée à la basse fracassante qui soudainement se transforme en un titre qui aurait pu figurer dans un des albums de Timo Tolkki’s Avalon. Ce que ce soit musicalement entre les arrangements et la rythmique, mais aussi car chanté par Elise Ryd (Amaranthe) apportant sa touche perso sur un couplet comme elle le fait avec son groupe. Vraiment intéressant. Le titre suivant par contre va changer la donne. Son intro au synthé et à la guitare, montant en puissance lentement mais surement fait que ce « Crossroads » bien posé apporte une dose de puissance vocale avec un Pasi Rantanen (Thunderstone) en grand forme et captivant, agrémenté d’un passage instrumental mélodique et épique à souhait.
A y être on continu avec un invité et pas des moindre. Il s’agit de Danny Vaughn (Tyketto) qui pour ce « Caught In The Middle » nous prouve qu’il en à encore sous le coude (ce qu’il fait aussi avec son groupe soit-il dit en passant) et fait de ce titre annonçant la moitié de l’album un moment de transition (si l’on puis dire) avec ce rock porteur et léger.
« Plywood Covered Windows And Crapy Shoes »… Ou comment revenir dans les années quatre vingt avec cette nappe de clavier omni présente et un mid tempo énergique; le tout mené par Antti Railio. Un retour musical dans le passé qui se glisse bien avec sa prod moderne, ce qui permettra d’ailleurs de faire une fine transition sur « Edge Of Love » entre un mid tempo et une power ballade, sur laquelle Rick Altzi (Masterplan) est le chef d’orchestre. Jarkko Ahola quand à lui sera synonyme de retour à un ambiance plus racée sur « Set Me Free » qui accélère le rythme et fait monter la pression, ce qui il faut le dire est des plus appréciable. Tout en gardant cette continuité musicale entre mélodies, énergies et rock « Everafter » se pointe, chantée par Tommi « Tuple » Salmela. Malheureusement ce sera, à mon avis, le titre le moins bon de l’album du au manque d’énergie dans son ensemble, qui est bon mais ne cassera pas trois pattes à un canard non plus. Mark Quee fait remonter l’accroche sur « No Reason » avec son refrain envoûtant qui appuyé par ses choeurs en fera chanter et bouger plus d’un.
Le final se nomme « Tears Of The Clown », la power ballade de l’album. Tout y est: ambiance années eighties, clavier, mélodie vocale (Erik Kraemer - Simulacrum), rythme etc. Un titre pour pécho si on parle avec les mots actuels.
Pour son cinquantième anniversaire, Mirka Rantanen nous offre un Circus Of Rock des plus sympathiques, varié et mettant en avant différents types de voix pour un ensemble rock homogène mais qui a quand même tendance à un peu faiblir sur les trois ou quatre derniers morceaux.
L’ouverture se fait avec « The Beat » et Riku Turunen, chanteur qui met les choses au clair sur ce titre heavy pour lequel on adhère instantanément, entre les soli guitare en shred alternés avec d’autres plus posés et plus rock, et une ligne musicale mélodique mettant la pression et annonçant une suite prometteuse. Après cette ouverture en force « Desperate Cry », menée par Johnny Gioeli (Hardline) s’oriente sur un mid tempo traditionnel à son style musical de base à savoir le rock mélodique. Posé mais certain, cette petite douceur n’en ai que des plus agréables avant de partir dans du plus racé avec « Sheriff Of Ghost Town » mené de main de maître par Marko Hietala (ex-Nightwish / Tarot). Une première grosse claque forcément de part la puissance vocale que l’on connaît au chanteur.
Avec « Never » c’est Kimmo Blom (Leverage) qui prend les rennes et qui cette fois-ci nous transporte dans un rock mélodique façonné entre Journey et Night Ranger. L’enchainement se fait avec « In Times of Despair » et son entrée à la basse fracassante qui soudainement se transforme en un titre qui aurait pu figurer dans un des albums de Timo Tolkki’s Avalon. Ce que ce soit musicalement entre les arrangements et la rythmique, mais aussi car chanté par Elise Ryd (Amaranthe) apportant sa touche perso sur un couplet comme elle le fait avec son groupe. Vraiment intéressant. Le titre suivant par contre va changer la donne. Son intro au synthé et à la guitare, montant en puissance lentement mais surement fait que ce « Crossroads » bien posé apporte une dose de puissance vocale avec un Pasi Rantanen (Thunderstone) en grand forme et captivant, agrémenté d’un passage instrumental mélodique et épique à souhait.
A y être on continu avec un invité et pas des moindre. Il s’agit de Danny Vaughn (Tyketto) qui pour ce « Caught In The Middle » nous prouve qu’il en à encore sous le coude (ce qu’il fait aussi avec son groupe soit-il dit en passant) et fait de ce titre annonçant la moitié de l’album un moment de transition (si l’on puis dire) avec ce rock porteur et léger.
« Plywood Covered Windows And Crapy Shoes »… Ou comment revenir dans les années quatre vingt avec cette nappe de clavier omni présente et un mid tempo énergique; le tout mené par Antti Railio. Un retour musical dans le passé qui se glisse bien avec sa prod moderne, ce qui permettra d’ailleurs de faire une fine transition sur « Edge Of Love » entre un mid tempo et une power ballade, sur laquelle Rick Altzi (Masterplan) est le chef d’orchestre. Jarkko Ahola quand à lui sera synonyme de retour à un ambiance plus racée sur « Set Me Free » qui accélère le rythme et fait monter la pression, ce qui il faut le dire est des plus appréciable. Tout en gardant cette continuité musicale entre mélodies, énergies et rock « Everafter » se pointe, chantée par Tommi « Tuple » Salmela. Malheureusement ce sera, à mon avis, le titre le moins bon de l’album du au manque d’énergie dans son ensemble, qui est bon mais ne cassera pas trois pattes à un canard non plus. Mark Quee fait remonter l’accroche sur « No Reason » avec son refrain envoûtant qui appuyé par ses choeurs en fera chanter et bouger plus d’un.
Le final se nomme « Tears Of The Clown », la power ballade de l’album. Tout y est: ambiance années eighties, clavier, mélodie vocale (Erik Kraemer - Simulacrum), rythme etc. Un titre pour pécho si on parle avec les mots actuels.
Pour son cinquantième anniversaire, Mirka Rantanen nous offre un Circus Of Rock des plus sympathiques, varié et mettant en avant différents types de voix pour un ensemble rock homogène mais qui a quand même tendance à un peu faiblir sur les trois ou quatre derniers morceaux.
Critique : Lionel
Note : 8/10
Site du groupe : Page Facebook du groupe
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