Chronique

KK’S PRIEST - SERMONS OF THE SINNER / EX1 Records 2021

Après 10 ans de silence Ken ‘K.K’ Downing revient enfin aux affaires ! L’ex-Judas Priest, armé de son ancien compagnon Tim Owens vient nous présenter sa version du Heavy metal avec ses jeunes compagnons de route. Prêts pour un voyage rempli de riffs et se solos incendiaires ? Perso ça fait longtemps que je le suis !!

On débute avec un « Incarnation » en forme d’intro qui pose l’ambiance avant que ne débarque « Hellfire Thunderbolt » en mode pur-sang !! Du pur et dur Heavy metal à l’ancienne qui déboite sévère et démontre qu’à 70 ans Ken sait encore envoyer du lourd ! A noter le retour des duels de guitares ! Un pur bonheur ! De son côté Tim Owens, fait largement le taf ! Une très bonne entrée en matière !!!
« Sermons of the Sinner » prend le relai avec son intro mystique, puis déboule à fond avec un chant sur aigue maitrisé. Un titre puissant et dévastateur qui devrait prendre toute sa dimension en concert. Le groupe ne lâche rien avec « Sacerdote y Diablo », qui donne toujours de quoi se délecter. Alors oui ne cherchez pas quoique ce soit de neuf, Ken a voulu rendre hommage au Judas des 80’ et il y arrive plutôt bien.
Du plus fun arrive avec « Raise Your Fists » qui fait immédiatement effet ! Un single en puissance qui te reste dans la tête ! « Brothers of the Road » est quant à lui presque hard rock avec un petit côté Manowar qui n’est pas pour me déplaire. Un autre moment fun et décomplexé qui fonctionne à merveille.
Intro calme pour « Metal Through and Through » qui est un Mid tempo à l’ancienne. Un titre assez prog qui pourrait rappeler les grands moments épiques des 70’. A la suite « Wild and Free », appuie fort sur le champignon et fonce tête baissée ! Un pur titre à la sauce 80’, qui défonce tout sur son passage !!
Place au titre préféré de votre serviteur avec « Hail for the Priest » ! Riff ultra efficace même si ultra basique, chant puissant et solo de tueur ! Tout ici transpire le Heavy metal comme je l’aime ! Que du bonheur ! On termine avec
« Return of the Sentinel » un dernier hommage à notre musique préférée qui là fonctionne comme il se doit. Une fin digne de ce nom.

Conclusion : pour son retour Ken ne nous a pas pondu une tuerie comme on aurait aimé, mais un album fichtrement troussé qui va à l’essentiel et démontre bien qu’il reste un des maitres du Heavy metal !
 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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