Chronique

ALESTORM - SEVENTH RUM OF A SEVENTH RUM / Napalm Records 2022

Ils sont de retour mes chers pirates ! Ayant traversé les méandres de la pandémie, ALESTORM retourne sur le devant de la scène avec un album au clin d’œil évident : « Seventh Rum Of A Seventh Rum ». Je précise que l’allusion à Iron Maiden s’arrête là. N’ayez pas trop d’espoir, le combo fera ce qu’il sait faire.

Les premiers extraits m’avaient mis en appétit à commencer par « Magellan’s Expedition » qui sentait bon le Alestorm des débuts. Ce la lance bien l’album il faut avouer. Un bon Alestorm d’époque avec une histoire (sérieuse) de pirates à conter. Il en ira de même pour « The Battle Of Cape Fear River » qui comptera l’histoire de Marshall Teach A.K.A Barbe Noire sur une petite note légère.
N’ayez crainte, l’humour grivois si cher au groupe est de retour avec « Cannonball » qui envoie bien dans le style du quintet. Et en parlant de ça ion arrive à LA tuerie de cet opus : «  P.A.R.T.Y. » qui est dansant, mélodique, puissant, le mix est parfait ! Le clip est très sympa, honnêtement il n’y a rien à jeter !
« Under Blackened Banners » raconte un histoire une fois de plus loufoque et alambiquée mais sur une musique impeccable. Bobo a beaucoup apporté au groupe avec sa gratte. Incontestablement. L’alchimie n’a jamais été aussi forte au sein du combo. Alors pour un néophyte ça ne sera sans doute pas évident mais pour un inconditionnel comme moi c’est assez perceptible : les titres sont assez similaires dans leur agencement mais pas tant que ça, il y a plus de complexité dans les morceaux qu’il n’y paraît. « Magyarorszag » sera chanté en partie en Hongrois du moins si je suis le texte et l’histoire ! Bon après ça parle de bourrage de gueule et de pillage. Normal quoi ! Mais bon le groupe veut visiblement offrir de la Palinka à tout le monde. Ça se refuse pas !

Le titre éponyme démarre en trombe et on retrouve les cuivres épiques des débuts du groupe. Bonnes mélodies, excellent solo de Bobo, ça me rappelle de bons souvenirs. J’approuve.
« Bite The Hook Hand That Feeds » est un peu en deçà. Malgré un refrain entraînant ça reste assez classique mais tranche basse. On arrive à un moment sympa. Il s’agit de « Return to Tortuga » qui est tout simplement une revisite de « Tortuga » mais version Alestorm des début. Et franchement ça envoie du lourd ! Bien meilleur que la première version ! Un des grand moment de l’album !
On arrive sur la fin de l’album avec « Come To Brazil » festif, expéditif mais pas plus indispensable que ça. « Wooden Leg Part III » chanté en espagnol et japonais est original mais hormis le premier de la série je ne trouve que peu d’intérêt à ces titres. Plus mid tempo, certes ça change, mais la mayonnaise ne prend pas.

Malgré une fin un peu plus décevante, l’album contient quand même quelques excellents moments. Le combo ne cherche (toujours) pas à se renouveler mais sait tout de même faire plaisir à ses fans. Pas l’album de l’année mais un bon skeud pour passer l’été.
 
Critique : SBM
Note : 7/10
Site du groupe : Site Officiel
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