Chronique

IN FLAMES - FOREGONE / Nuclear blast 2023

C’est toujours avec un immense plaisir que j'accueille l’arrivée d’un nouvel opus des Suédois. Même si les deux derniers ne sont pas les meilleurs, je garde espoir quand à la capacité du groupe à frapper fort à nouveau et voilà l’occasion, peut être, de le confirmer. A noter encore du changement au sein du line up, avec l’arrivée de Chris Broderick (Ex Jag Panzer, Ex Megadeth) en remplacement de Niklas Engelin.

Une surprenante mais jolie intro acoustique “The Beginning Of All Things” nous accueille dans un calme enivrant avant qu’un mur de son façon grosse guitare dans ta gueule arrive avec “State Of Slow Decay”. Un titre puissant et hargneux comme cela faisait quelques temps que le groupe n’en avait pas fait. Déjà un très bon point pour nos amis.
À la suite “Meet Your Maker” retrouve du pur et dur In Flames, qui là encore démontre un vrai mordant quelque peu perdu. l’apport de Chris Broderick à la guitare permet des solos plus techniques. “Bleeding Out” poursuit dans la veine plus mélodique du groupe porté par un Anders toujours aussi inspiré et impérial !!
Une bonne entrée très Death métal pour “Foregone Pt. 1”. A nouveau on constate que le groupe durcit le ton comme au bon vieux temps. Les tentatives plus ‘adoucies’ sont révolues. Ici ça bastonne à fond !!!! Début calme pour “Foregone Pt. 2” sorte de pendant mélodique à sa part 1. Ou l’art de montrer ses deux visages.
La pseudo ballade “Pure Light Of Mind” fait son effet grâce à cette voix si viscérale. Un très grand chanteur cet Andres !! Le pilier d’In Flames !
Aller “The Great Deceiver” remet du Death Mélodique pour permettre de ce défouler. Et ça marche !! On y retrouve même leur noirceur malaisante : que du bonheur !! Un gros riff de Bjorn Belotte pour un sombre “In The Dark”, qui file les frissons. Le refrain quand à lui est lumineux et nous change complètement la donne : quelle belle idée !!!
On lâche rien avec un “A Dialogue In b Flat Minor” très mélodique et très prenant. Là encore la richesse du groupe ressort. Du lourd encore avec “Cynosure” qui met en avant la basse avant que les guitares ne reviennent sur le devant de la scène. Un passage plutôt surprenant qui là encore joue sur différents codes. On termine avec “End The Transmission” qui n’apporte pas grand chose. Lourd et menaçant il clôt de manière méchante ce nouvel opus sous le signe du retour en arrière.

Conclusion : qui a osé penser que le groupe était fini !! Non ils ont essayé autre choses et aujourd’hui ils reviennent à ce qu’ils maîtrise le mieux. Oui les grands ne meurent jamais. Un album puissant et acéré qui conviendra aux fans. A ne pas rater !!
 
Critique : Guillaume
Note : 8.5/10
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