Chronique
LUCA TURILLI’S DREAMQUEST – LOST HORIZONS / SPV 2006
Que dire pour cet album. Tout d’abord, avant même d’être envoyé aux journalistes, rien qu’avec l’annonce de ce nouveau groupe et donc nouveau concept, notre ami italien Luca Turilli faisait partir allègrement un grand débat. Le thème : les gros qui mangent les petits. Je ne rentrerais pas plus dans les détails de l’histoire mais une chose est certaine c’est que depuis le début il y en a qui crachent sur les musiciens et qui après reviennent comme si de rien n’était. Le monde du business en fait. A côté de ça, voilà un album rempli des mystères : le line-up : inconnu. Pourquoi ? Question de marketing, commerciale… ? Rien de tout ça en fait. Je ne vous dévoilerais rien de tout ça dans cette chronique car la réponse est dans l’interview que j’ai réalisée. Un peu de suspense je vous prie. Un nouveau type de métal aussi vient d’être lancé : du métal électro – symphonique où Luca ne s’occupe que des claviers. Vous allez voir cela mérite le détour en tout honnêteté.
Courte « Introspection » pour attaquer l’album. En effet 14 secondes pour l’intro, cela change. Pourquoi pas remarquez, comme ça on rentre dans le vif du sujet immédiatement.
Premier vrai morceau avec « Virus » qui a été choisi comme titre pour le single bonus qui sera dans l’édition limitée de l’album Infinite Wonders Of Creation de Luca Turilli (cf chronique sur le webzine). Comme convenu l’arrivée se fait avec un fond électro, une bonne batterie et des grattes d’enfer. Le chant féminin se pose sans accroches sur la musique et nous enchante immédiatement. Les riffs heavy avec la nappe de clavier ont rendu assez surprenant et attrayant. Première claque : le refrain qui est monstrueux, et les quelques chœurs qui viennent se rajouter par la suite embellissent le tout. Une entrée fort remarquable.
Le morceau qui a fait réagir les médias avant la diffusion des albums promos, je parle bien sur de « Dreamquest ». Un morceau écrit il y a de cela presque six ans. Seule chose qui me vient à l’esprit, Luca était en avance sur son époque car là le morceau mélodique avec ces sons électroniques et le chant féminin n’auraient jamais passés la case départ en 2002 car trop hors normes à cette époque. Aujourd’hui tout est possible, Luca le fait. Le solo guitare sans surprise et super, et lorsque le tout s’emballe sur la partie instrumentale du morceau, c’est presque magique. Presque car il y a des morceaux encore plus merveilleux sur cet album.
Petit clin d’œil à la pochette de l’album avec la chanson « Black rose ». Comme le disent les premières paroles de la chanson, cette rose est très attractive. Une sorte de mid tempo avec cette magnifique voix féminine. Et le refrain, indescriptible. C’est super, une montée orgasmique dans un style space opéra. Le tempo change régulièrement ce qui permet de ne pas rester sur nos lauriers et d’avoir une oreille bien développée et attentive.
On ne va quand même pas en rester là non ? Au tout du titre track maintenant. Ce « Lost Horizons » et tout aussi surprenant que les morceaux précédents. Intro orientale, on imagine la femme remuant son corps sur la musique dans ces temps ancestraux. Peu de temps le tout s’emballe avec une belle nappe de claviers qui nous portent au fil des notes dans un univers perdu où seul le calme et la beauté règnent. Une nouvelle fois, dès que le couplet arrive s’est la palpitation cardiaque et le refrain : arrrggg. C’est super !
Vous êtes bien assis ? Car là voilà un morceau qui est fabuleux. Rien à voir avec les autres morceaux, cette chanson « Sospiro divino » porte bien son nom car elle nous envoûte immédiatement. Si vous êtes fan de space opéra (par exemple comme le passage chant opéra du film Le Cinquième élément de Luc Besson), alors c’est pour vous, et pour moi aussi. L’intro se fait au piano avec un son lourd et agressif avec que la douceur de la voix de la chanteuse ne vienne se glisser délicatement dans notre système auditif. Une musique symphonique appuie le tout et là c’est la claque. La musique s’emporte et une mélodie divine nous envahi : la beauté même.
On continue dans le bon avec « Shades of eternity » qui arrive avec un son synthé suivit de près par les autres instruments. Et là une grosse claque dans la tête : la voix se voit attribuer des effets par moments, alternant chant ‘normal’ et ‘bruité’. Un train dynamique que l’on suit avec plaisir et qui nous entraîne au grès du vent.
Voilà pour moi, la grosse claque de l’album. Il faut dire que ce morceau « Energy » porte parfaitement son nom. Un métal énergique et puissant mélangé avec cette voix stylée opéra. La présentation est directe : le chant débarque, break et hop on rentre dans le gros. Les claviers me rappellent par moment le groupe E-type (je vous laisse découvrir ce groupe). Pour le reste c’est un morceau plein d’adrénaline, le couplet où le duo fait entre le chant et la batterie est monstrueux. La seule chose qui me vienne à l’esprit : écouter le morceau encore et encore. Ce que j’ai fait d’ailleurs.
Honnêtement des « Frozen Star » comme celles là, qui diffusent autant d’énergie j’en veux plus souvent. On revient dans un métal opéra cosmique où la musique très variée et ‘space’ (je veux dire par là, la dimension donnée à l’ensemble qui est assez impressionnant). Le début est plutôt calme mais arrivé au refrain, le tout s’emballe et un nouvel orgasme s’empare de nous. Non, ce n’est pas trop tard. Malgré son titre, « Too late » arrive à point pas trop saignant avec une mélodie douce et agressive. Un bon mélange accompagné par cette voix toujours aussi performante. Et quelle performance car sur le refrain, encore une fois, c’est la tuerie totale. Une telle puissance et une telle passions sont dégagées que l’on ne peut rester insensible à cette musique mélangeant plusieurs influences : métal, opéra, dance et pour le dessert : un peu de symphonie pour notre plus grand plaisir et la digestion. A quand le prochain service garçon ?
Voilà un morceau que Luca affectionne particulièrement. Il s’agit de « Dolphins heart ». Rien qu’au titre vous vous en doutez, ce morceau est rempli de mélancolie et de beauté. Ames sensibles abstenez vous car vous n’échapperez pas à une belle chaire de poule et si vous êtes un brin anglophone et que vous comprenez les paroles, alors là c’est le summum de la chaire de poule. Un titre d’une douceur extrême rempli de sensations diverses et intenses. Un vrai régal.
Allez, il faut bien conclure cet album. Un tour avec « Gothic vision » s’impose. Là par contre on repart dans le gros métal. Des chœurs s’emparent du début de la chanson avant que cette dernière ne s’empare sur un air un nightwishien sans bien sûr que cela ne soit de la copie pure et dure. La main de Luca est toujours là et on le ressent sur le refrain de la chanson. Une accélération avec un chant puissant qui donne un plus à cette musique qui est déjà excellente. Sans oublier la fin au piano style 15 / 16ème siècle : du grand art.
Ma conclusion : Luca nous propose là un album de haute volée, créant ainsi un nouveau style de musique dans le monde du métal. Un album très varié, allant du métal speed au métal opéra pur en passant par du space électro métal. Un album très complet et intéressant. Des concerts sont prévus avec ce groupe et franchement je suis impatient de voir le rendu sur scène car le rendu risque d’être fort bien aux vues des titres. Un album à posséder pour tout fan de bonne musique : métal ou pas car les influences sont vraiment variées. Une perle comme il y en a peu. Profitez en.
Courte « Introspection » pour attaquer l’album. En effet 14 secondes pour l’intro, cela change. Pourquoi pas remarquez, comme ça on rentre dans le vif du sujet immédiatement.
Premier vrai morceau avec « Virus » qui a été choisi comme titre pour le single bonus qui sera dans l’édition limitée de l’album Infinite Wonders Of Creation de Luca Turilli (cf chronique sur le webzine). Comme convenu l’arrivée se fait avec un fond électro, une bonne batterie et des grattes d’enfer. Le chant féminin se pose sans accroches sur la musique et nous enchante immédiatement. Les riffs heavy avec la nappe de clavier ont rendu assez surprenant et attrayant. Première claque : le refrain qui est monstrueux, et les quelques chœurs qui viennent se rajouter par la suite embellissent le tout. Une entrée fort remarquable.
Le morceau qui a fait réagir les médias avant la diffusion des albums promos, je parle bien sur de « Dreamquest ». Un morceau écrit il y a de cela presque six ans. Seule chose qui me vient à l’esprit, Luca était en avance sur son époque car là le morceau mélodique avec ces sons électroniques et le chant féminin n’auraient jamais passés la case départ en 2002 car trop hors normes à cette époque. Aujourd’hui tout est possible, Luca le fait. Le solo guitare sans surprise et super, et lorsque le tout s’emballe sur la partie instrumentale du morceau, c’est presque magique. Presque car il y a des morceaux encore plus merveilleux sur cet album.
Petit clin d’œil à la pochette de l’album avec la chanson « Black rose ». Comme le disent les premières paroles de la chanson, cette rose est très attractive. Une sorte de mid tempo avec cette magnifique voix féminine. Et le refrain, indescriptible. C’est super, une montée orgasmique dans un style space opéra. Le tempo change régulièrement ce qui permet de ne pas rester sur nos lauriers et d’avoir une oreille bien développée et attentive.
On ne va quand même pas en rester là non ? Au tout du titre track maintenant. Ce « Lost Horizons » et tout aussi surprenant que les morceaux précédents. Intro orientale, on imagine la femme remuant son corps sur la musique dans ces temps ancestraux. Peu de temps le tout s’emballe avec une belle nappe de claviers qui nous portent au fil des notes dans un univers perdu où seul le calme et la beauté règnent. Une nouvelle fois, dès que le couplet arrive s’est la palpitation cardiaque et le refrain : arrrggg. C’est super !
Vous êtes bien assis ? Car là voilà un morceau qui est fabuleux. Rien à voir avec les autres morceaux, cette chanson « Sospiro divino » porte bien son nom car elle nous envoûte immédiatement. Si vous êtes fan de space opéra (par exemple comme le passage chant opéra du film Le Cinquième élément de Luc Besson), alors c’est pour vous, et pour moi aussi. L’intro se fait au piano avec un son lourd et agressif avec que la douceur de la voix de la chanteuse ne vienne se glisser délicatement dans notre système auditif. Une musique symphonique appuie le tout et là c’est la claque. La musique s’emporte et une mélodie divine nous envahi : la beauté même.
On continue dans le bon avec « Shades of eternity » qui arrive avec un son synthé suivit de près par les autres instruments. Et là une grosse claque dans la tête : la voix se voit attribuer des effets par moments, alternant chant ‘normal’ et ‘bruité’. Un train dynamique que l’on suit avec plaisir et qui nous entraîne au grès du vent.
Voilà pour moi, la grosse claque de l’album. Il faut dire que ce morceau « Energy » porte parfaitement son nom. Un métal énergique et puissant mélangé avec cette voix stylée opéra. La présentation est directe : le chant débarque, break et hop on rentre dans le gros. Les claviers me rappellent par moment le groupe E-type (je vous laisse découvrir ce groupe). Pour le reste c’est un morceau plein d’adrénaline, le couplet où le duo fait entre le chant et la batterie est monstrueux. La seule chose qui me vienne à l’esprit : écouter le morceau encore et encore. Ce que j’ai fait d’ailleurs.
Honnêtement des « Frozen Star » comme celles là, qui diffusent autant d’énergie j’en veux plus souvent. On revient dans un métal opéra cosmique où la musique très variée et ‘space’ (je veux dire par là, la dimension donnée à l’ensemble qui est assez impressionnant). Le début est plutôt calme mais arrivé au refrain, le tout s’emballe et un nouvel orgasme s’empare de nous. Non, ce n’est pas trop tard. Malgré son titre, « Too late » arrive à point pas trop saignant avec une mélodie douce et agressive. Un bon mélange accompagné par cette voix toujours aussi performante. Et quelle performance car sur le refrain, encore une fois, c’est la tuerie totale. Une telle puissance et une telle passions sont dégagées que l’on ne peut rester insensible à cette musique mélangeant plusieurs influences : métal, opéra, dance et pour le dessert : un peu de symphonie pour notre plus grand plaisir et la digestion. A quand le prochain service garçon ?
Voilà un morceau que Luca affectionne particulièrement. Il s’agit de « Dolphins heart ». Rien qu’au titre vous vous en doutez, ce morceau est rempli de mélancolie et de beauté. Ames sensibles abstenez vous car vous n’échapperez pas à une belle chaire de poule et si vous êtes un brin anglophone et que vous comprenez les paroles, alors là c’est le summum de la chaire de poule. Un titre d’une douceur extrême rempli de sensations diverses et intenses. Un vrai régal.
Allez, il faut bien conclure cet album. Un tour avec « Gothic vision » s’impose. Là par contre on repart dans le gros métal. Des chœurs s’emparent du début de la chanson avant que cette dernière ne s’empare sur un air un nightwishien sans bien sûr que cela ne soit de la copie pure et dure. La main de Luca est toujours là et on le ressent sur le refrain de la chanson. Une accélération avec un chant puissant qui donne un plus à cette musique qui est déjà excellente. Sans oublier la fin au piano style 15 / 16ème siècle : du grand art.
Ma conclusion : Luca nous propose là un album de haute volée, créant ainsi un nouveau style de musique dans le monde du métal. Un album très varié, allant du métal speed au métal opéra pur en passant par du space électro métal. Un album très complet et intéressant. Des concerts sont prévus avec ce groupe et franchement je suis impatient de voir le rendu sur scène car le rendu risque d’être fort bien aux vues des titres. Un album à posséder pour tout fan de bonne musique : métal ou pas car les influences sont vraiment variées. Une perle comme il y en a peu. Profitez en.
Critique : Lionel
Note : 10/10
Site du groupe : Site officiel de Luca Turilli's Dreamquest
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