Chronique

ULI JON ROTH - BEST OF / Spv 2006

Pour cette fin d’année, le virtuose allemand nous sort son premier best of retraçant ses 27 années de carrière depuis son départ de Scorpions en 78.
31 titres au total, regroupés sur 2 CDs et en prime une vidéo : un beau cadeau à mettre sous le sapin !
 
Le premier cd est plutôt composé des titres classiques de l’artiste extraits de Metamorphosis of the seasons (2003), Prologue to the symphonic legend (1995), Transcendental sky guitare : The Dragon et The Phoenix (2000), Beyond the astral skies (1984) et Aquila suite (1991).
Ainsi on retrouve les reprises telles que « The tempest » « War of the winds » de Vivaldi, « Bridge to heaven » magnifiquement chantée par Tommy Heart (Soul Doctor / Fair Warning), « E lucevan le steele » de Puccini, « Air de Bach » de Bach et « Sehnsucht – Mazurka » de Chopin.
Le reste étant des compositions du maître Roth aussi bien instrumentales : « Pegasus » « Thunder candenza », « Cry of the night », « The heart of chopin », « Dance of the water spirit », « Transfiguration », « Venga la vita » et « Aqua vitae » entièrement au piano (concept de l’album), que chanté « Tod und zerstorung » (qui fait penser à du Meat Loaf), la ballade « Startlight » avec la magnifique voix de Michael Flexig, « Why ? », « I’ll be there » et « I’m a river » avec cette fois-ci l’organe particulier de Mr Uli Jon Roth et cette influence Queen - Meat Loaf très présente.
 
Le deuxième cd comprend le côté plus hard rock de l’homme avec des extraits de Earthquake (1979), Firewind (1980), Legend of rock (2002), Transcendatal sky guitare (2000) et  Aquala suite (1991).
« Still so many lives away » du premier album montre le côté particulier de la musique de Mr Roth, que l’on avait pu vérifier au sein de Scorpions. Comme dans son ancien groupe c’est lui-même qui s’occupe du chant, chose qui peut choquer car on est loin du talent de Klaus Meine, par contre, niveau jeu de guitare, là c’est du génie pur. « Winter Days » continu dans une ambiance plus mélancolique mais toujours aussi grandiose.
« Burning wheels turning » poursuit avec ses airs psychédéliques. Place à une de mes chanson préférée : « Firewind » un super bon titre de hard qui met le feu. Sûrement le titre le plus hard de sa carrière.
« Enola gay – Hiroshima today » est un medley bien sympa au début, calme avant que la tempête ne vienne. Deux petites reprises de l’idole de Mr Roth : Jimi Hendrix avec « Voodoo Child » décapant, personnelle mais pas si loin de l’original et « Little wind » en live.
Une autre reprise, celle du groupe Cream « White room » avec en plus Jack Bruce invité pour l’occasion, puis le très Malmsteen « Sky ouverture » : instrumentale prenante et magnifique, avant une fin plus tournée vers le classique avec « Rondo alla turca » de Mozart « Aquila – The eagle and the rainbow » et « Lethe – River of oblivion » au piano.
 
Conclusion : voilà un bon moyen de découvrir cet artiste de génie hors du temps, même si je suis déçu car il manque un titre à mon avis : le très beau « Aranjuez ». Bref voilà quand même un super beau cadeau de Noël pour les amateurs de guitare virtuose et de musique classique ainsi que hard décalé mais classieux !
 
Critique : Guillaume
Note : 8/10
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