Chronique

DESTRUCTION - TRASH ANTHEMS / Afm records 2007

Le power trio Allemand est de retour ! Cette fois-ci ils ont décidé de redonner de la fraîcheur à leurs premières compositions dans un genre d’album best of qui sent la revanche. Prêt à retrouver le boucher fou, suivez-moi.
 
On entre dans le vif avec « Bestial invasion », le son est monstrueux, puissant, incisif, il te prend à la gorge, en plus des riffs assassins de Mike à la guitare et du chant hargneux de Schmier. En bref le Destruction d’aujourd’hui est encore plus tranchant qu’il y a 20 ans. Le petit nouveau Marc se déchaîne à la batterie et aide bien à l’émancipation de cette nouvelle version.  On continue avec « Profanity » un nouveau titre qui ne fait pas dans la dentelle. Moins speed mais tout autant prenant. Du bon brutasse qui a fait la réputation du gang. « Realase from agony » ne change pas de donne et assure un matraquage permanent. Le très connu « Mad butcher » prend le relais avec délicatesse. Hum ça sens la barbaque froide ! « Reject emotions » qui malgré son début calme est beau, c’est bien du gros Trash saignant. Plus recherché et moins speed que son prédécesseur, il montre un côté plus recherché dans l’écriture. Un bien bon titre.
« Death trap » fonce toujours autant, le rythme est effréné (il faut dire que le cd promo avec tous les titres fondus accentue encore plus cette impression !). Petite surprise avec « Cracked brain » qui apparaît sur l’album du même nom dans lequel Schmier n’officiait pas. Un geste symbolique pour montrer que Destruction c’est avant tout Schmier et Mike !!
« Life without sense » poursuit bien lourd et chargé de testostérones. Un chant plus lourd et une ambiance malsaine, agrhh j’en ai des frissons. « Total desaster » reprend le gros trash speedant et décapant. Un titre dévastateur !
Deuxième nouveau titre avec « Deposition (your heads will roll) » qui même s’il commence sur une guitare acoustique n’en est pas une ballade car le riff qui suis est plutôt chargé de bonnes intentions métalliques. « Invincible force » débarque et défoncera tout sur son passage ! Une tornade made in Trash Teuton! 
Sign of fear” fait dans l’étonnant gros riff heavy et solo de guitare sèche presque flamenco. Surprenant mais plaisant. Par contre « Tormentor » n’a rien d’exceptionnel, du gros trash comme on le voit depuis le début de cette galette.
« Unconscious ruins » matraque encore et toujours nos pauvres oreilles peu habituées à autant de violence (on y croit ?). Encore du gros ! On fini notre idylle avec « Curse the gods » qui fini dans la plus pure tradition Trash : du bourinage !!
 
Conclusion : Destruction vient se rappeler à leurs fans avec un dépoussiérage intense de leur vieux répertoire (de 1984 à 1988). Un album à conseiller aux novices qui veulent découvrir ce pillier du Trash Allemand avec Kreator et Sodom mais aussi aux fans qui redécouvriront avec plaisir les meilleurs moments et des petit plus intéressants.
 
Critique : Guillaume
Note : 7.5/10
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