Chronique
PYRAMAZE - IMMORTAL / Locomotive Records 2008
On peut dire que le troisième album des Danois est fort attendu par la communauté Métal ! Non pas que le potentiel perçu dans les deux premiers albums plaide en sa faveur (même s’il faut reconnaître que ‘Legend of the bone carved’ est très bon) mais ‘juste’ car il contient le très grand Matthew Barlow, l’ex, actuel chanteur d’Iced Earth ! Et oui depuis 2001 la magnifique voix de Matt c’était tue. Mais le voici de retour dans le monde du métal avec donc ce ‘Immortal’. Et maintenant si on se penchait sur la musique ?
Une petite intro très jolie ouvre les hostilités : « Arise » pourrait sans problème être tiré d’une musique de film, puis « Year of the phoenix » débarque à fond les ballons ! Un riff étrangement inspiré par Iced Earth, puis elle arrive, oui elle est là La Voix de Matt ! Un vrai bain de jouvence. Elle n’a rien mais absolument rien perdu, ni puissance, ni intensité, ni émotion et encore moins de charme. Musicalement Pyramaze accentue son côté power heavy et malheureusement se rapproche trop dangereusement d’Iced Earth. Pas que la musique soit mauvaise mais elle perd en personnalité, de plus la présence de Mr Barlow n’arrange pas la comparaison dérangeante.
Avec « Ghost light » on reprend le heavy plus mélodique qui passe bien. Matt démontre un côté plus lisse qui lui va à merveille, quel immense plaisir de réentendre cette voix unique.
Le refrain est un pur régal ultra mélodique et avec le break un pur moment de beauté. Par contre la partie solo est elle aussi inspirée par les Américains (putain faut pas pousser tout de même). « Touched by the mara » reprend le riff cher à Jon Schaffer, mais accentue un côté épique bien vu, ainsi que des passages calmes, fort bien exécutés. Un très bon titre comme on a pu en trouver dans leur précédent opus.
Avec « A beautiful death » on est entre deux mondes : celui de Pyramaze et celui d’Iced Earth, il faut dire que la voix de Matt est tellement identifiée à celle du combo Floridien qu’il est très (voire impossible) de ne pas faire la comparaison. Heureusement que le piano est très présent rendant un peu de personnalité aux compos. Très belle intro au piano pour « Legacy in a rhyme ». La ballade de l’album se fait remarquer. Bien sûr Matthew y est irrésistible délivrant un grand moment d’émotion. Certes rien d’original mais elle reste vraiment sublime, et c’est bien ça le plus important.
C’est l’âme chamboulée que nous nous préparons à « Caramon’s poem ». Un titre dans la droite lignée de ce que Pyramaze propose depuis le début un bon métal mélodique. Sûrement la chanson qui se rapproche le plus du répertoire des Danois (comme quoi ils peuvent le faire).
« The highland » est sûrement l’un des meilleurs titres de l’album, un gros morceau de heavy épique surélevé par le travail colossal de Matt, qui transcende la compo.
Par contre « Shadow of the beast » est un poil moins bien, un peu facile, ou bien terne à la vue de ce qu’on s’est pris ? Dur à dire. Par contre le break et la fin sont un peu mieux plus inspirés.
On finit par « March through an endless rain » une outro qui reprend le thème d’entrée. Une fin douce qui donne des envies d’évasion.
Conclusion : ce troisième album des Danois est comme l’album d’Incrave dernièrement chroniqué. De la très bonne musique réalisée avec beaucoup de talent mais la personnalité en prend un sacré coup ! Matthew lui est resplendissant, il reprend le flambeau avec force et conviction.
Maintenant que Pyramaze se retrouve sans chanteur espérons qu’ils retrouvent un peu plus de personnalité (s’ils nous font le coup de prendre Tim Ownes je rigole !!).
Une petite intro très jolie ouvre les hostilités : « Arise » pourrait sans problème être tiré d’une musique de film, puis « Year of the phoenix » débarque à fond les ballons ! Un riff étrangement inspiré par Iced Earth, puis elle arrive, oui elle est là La Voix de Matt ! Un vrai bain de jouvence. Elle n’a rien mais absolument rien perdu, ni puissance, ni intensité, ni émotion et encore moins de charme. Musicalement Pyramaze accentue son côté power heavy et malheureusement se rapproche trop dangereusement d’Iced Earth. Pas que la musique soit mauvaise mais elle perd en personnalité, de plus la présence de Mr Barlow n’arrange pas la comparaison dérangeante.
Avec « Ghost light » on reprend le heavy plus mélodique qui passe bien. Matt démontre un côté plus lisse qui lui va à merveille, quel immense plaisir de réentendre cette voix unique.
Le refrain est un pur régal ultra mélodique et avec le break un pur moment de beauté. Par contre la partie solo est elle aussi inspirée par les Américains (putain faut pas pousser tout de même). « Touched by the mara » reprend le riff cher à Jon Schaffer, mais accentue un côté épique bien vu, ainsi que des passages calmes, fort bien exécutés. Un très bon titre comme on a pu en trouver dans leur précédent opus.
Avec « A beautiful death » on est entre deux mondes : celui de Pyramaze et celui d’Iced Earth, il faut dire que la voix de Matt est tellement identifiée à celle du combo Floridien qu’il est très (voire impossible) de ne pas faire la comparaison. Heureusement que le piano est très présent rendant un peu de personnalité aux compos. Très belle intro au piano pour « Legacy in a rhyme ». La ballade de l’album se fait remarquer. Bien sûr Matthew y est irrésistible délivrant un grand moment d’émotion. Certes rien d’original mais elle reste vraiment sublime, et c’est bien ça le plus important.
C’est l’âme chamboulée que nous nous préparons à « Caramon’s poem ». Un titre dans la droite lignée de ce que Pyramaze propose depuis le début un bon métal mélodique. Sûrement la chanson qui se rapproche le plus du répertoire des Danois (comme quoi ils peuvent le faire).
« The highland » est sûrement l’un des meilleurs titres de l’album, un gros morceau de heavy épique surélevé par le travail colossal de Matt, qui transcende la compo.
Par contre « Shadow of the beast » est un poil moins bien, un peu facile, ou bien terne à la vue de ce qu’on s’est pris ? Dur à dire. Par contre le break et la fin sont un peu mieux plus inspirés.
On finit par « March through an endless rain » une outro qui reprend le thème d’entrée. Une fin douce qui donne des envies d’évasion.
Conclusion : ce troisième album des Danois est comme l’album d’Incrave dernièrement chroniqué. De la très bonne musique réalisée avec beaucoup de talent mais la personnalité en prend un sacré coup ! Matthew lui est resplendissant, il reprend le flambeau avec force et conviction.
Maintenant que Pyramaze se retrouve sans chanteur espérons qu’ils retrouvent un peu plus de personnalité (s’ils nous font le coup de prendre Tim Ownes je rigole !!).
Critique : Guillaume
Note : 7/10
Site du groupe : site officiel de Pyramaze
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