Chronique
RICHIE KOTZEN - LIVE IN SAO PAULO / Frontiers records 2008
Seulement quelques mois après un excellent Album solo Richie nous revient avec un Live enregistré au Brésil. Un moment de grâce pour cet artiste unique
Le show débute par « Socialite » première constation, le son paraît suspect tant il ressemble au son d’un album studio (ça sentirait la retouche studio tout ça ?). Le public semble absent, on ne l’entend quasiment pas. Par contre le trio est explosif, Richie impressionne à la voix et à la guitare pendant que Johnny Griparic et Dan Potruch assurent une section rythmique de feu. Comme on peut s’y attendre la plus part (voire tous) les titres sont improvisés avec une maestria folle. Etonnante deuxième plage qu’est « High ». Cette sublime ballade chantée par moments par le public est certes magnifique mais plombe le rythme du live. Côté interprétation c’est parfait et même plus, quelle magie.
On se prépare à reprendre de l’explosif mais voilà que débarque « Remember » autre somptueuse ballade qui fait tourner tout ça en concert intime. Comme depuis le début l’immense talent de Richie éblouie littéralement ce Live, quelle prouesse !! Il faut écouter ses impros pour s’en convaincre plus que du grand art. Après être quand même à deux doigts de s’endormir, un petit « Fooled again » réveille l’auditorium. Alors certes ce live est axé sur les dernières oeuvres de l’artiste, ce qui nous plonge dans un univers qui sent bon la soul, le funk le rock bref la grande musique de ce siècle. Enchaîné après un solo de fou « Faith » replonge le public dans un calme quasi romantique, d’ailleurs quelques cris de femelles en chaleurs répondent au sex appeal d’un Richie charmeur.
Attention ça pète avec l’explosif « So cold » qui met littéralement le feu avec son groove d’enfer. Hum que c’est bon !! On a l’impression d’être retombé à l’époque dévastatrice de Jimi Hendrix. « A love divine » lorgnerait vers la classe légendaire d’un Robin Trower, une touche de blues qui vous monte à la tête tel un doux arôme sucré.
Un petit « Shapes of things » des Yandbirds avec un groove à faire pâlir Jimmy Page lui même. Que de classe.
Autre grand moment de douce musique enchanteresse « Doin’ what the devil says to do » vous transporte dans un monde céleste, ou rien ne peut vous atteindre. On se laisse bercer par le chant écorché et chaud de Richie, et on vibre au son de sa strato, touchante, troublante mais toujours plaisante. C’est sur un nuage que vient à nos oreilles « I’m losing you », qui envoie du bois. Le grand Hendrix semble de retour, le rock semble comme au plus beau jour de sa naissance et nous on reste bouche bée devant cette déferlante de bonnes ondes.
« Mother head’s family reunion » redonne un petit coup de 70’s des plus agréable. Le temps semble s’être arrêté depuis longtemps sans avoir pris une ride, ni même une envie de voir ce que le futur peut nous réserver. A croire qu’il n’y a rien eu de bon après !
On fini ce voyage à travers les âges et les modes avec « Stand ». Une fin des mieux choisies avec un petit esprit gospel et un refrain à reprendre en chœur pour mieux communier ce moment unique à l’instar de son réalisateur qui ne peut que rester gravé en vous pour l’éternité.
Conclusion : voici un Live étonnant, dans l’ensemble très calme mais réalisé avec un tel brio qu’il en devient énorme. Et puis c’est quand même Richie Kotzen !! Si vous aimez la grande musique des 70’s, si les grands noms de cette décennie vous ont fait vibrer en Live, cette galette devrait réanimer quelque nostalgie. Tout simplement unique et rare.
Le show débute par « Socialite » première constation, le son paraît suspect tant il ressemble au son d’un album studio (ça sentirait la retouche studio tout ça ?). Le public semble absent, on ne l’entend quasiment pas. Par contre le trio est explosif, Richie impressionne à la voix et à la guitare pendant que Johnny Griparic et Dan Potruch assurent une section rythmique de feu. Comme on peut s’y attendre la plus part (voire tous) les titres sont improvisés avec une maestria folle. Etonnante deuxième plage qu’est « High ». Cette sublime ballade chantée par moments par le public est certes magnifique mais plombe le rythme du live. Côté interprétation c’est parfait et même plus, quelle magie.
On se prépare à reprendre de l’explosif mais voilà que débarque « Remember » autre somptueuse ballade qui fait tourner tout ça en concert intime. Comme depuis le début l’immense talent de Richie éblouie littéralement ce Live, quelle prouesse !! Il faut écouter ses impros pour s’en convaincre plus que du grand art. Après être quand même à deux doigts de s’endormir, un petit « Fooled again » réveille l’auditorium. Alors certes ce live est axé sur les dernières oeuvres de l’artiste, ce qui nous plonge dans un univers qui sent bon la soul, le funk le rock bref la grande musique de ce siècle. Enchaîné après un solo de fou « Faith » replonge le public dans un calme quasi romantique, d’ailleurs quelques cris de femelles en chaleurs répondent au sex appeal d’un Richie charmeur.
Attention ça pète avec l’explosif « So cold » qui met littéralement le feu avec son groove d’enfer. Hum que c’est bon !! On a l’impression d’être retombé à l’époque dévastatrice de Jimi Hendrix. « A love divine » lorgnerait vers la classe légendaire d’un Robin Trower, une touche de blues qui vous monte à la tête tel un doux arôme sucré.
Un petit « Shapes of things » des Yandbirds avec un groove à faire pâlir Jimmy Page lui même. Que de classe.
Autre grand moment de douce musique enchanteresse « Doin’ what the devil says to do » vous transporte dans un monde céleste, ou rien ne peut vous atteindre. On se laisse bercer par le chant écorché et chaud de Richie, et on vibre au son de sa strato, touchante, troublante mais toujours plaisante. C’est sur un nuage que vient à nos oreilles « I’m losing you », qui envoie du bois. Le grand Hendrix semble de retour, le rock semble comme au plus beau jour de sa naissance et nous on reste bouche bée devant cette déferlante de bonnes ondes.
« Mother head’s family reunion » redonne un petit coup de 70’s des plus agréable. Le temps semble s’être arrêté depuis longtemps sans avoir pris une ride, ni même une envie de voir ce que le futur peut nous réserver. A croire qu’il n’y a rien eu de bon après !
On fini ce voyage à travers les âges et les modes avec « Stand ». Une fin des mieux choisies avec un petit esprit gospel et un refrain à reprendre en chœur pour mieux communier ce moment unique à l’instar de son réalisateur qui ne peut que rester gravé en vous pour l’éternité.
Conclusion : voici un Live étonnant, dans l’ensemble très calme mais réalisé avec un tel brio qu’il en devient énorme. Et puis c’est quand même Richie Kotzen !! Si vous aimez la grande musique des 70’s, si les grands noms de cette décennie vous ont fait vibrer en Live, cette galette devrait réanimer quelque nostalgie. Tout simplement unique et rare.
Critique : Guillaume
Note : 9/10
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