Chronique

FUNERAL FOR A FRIEND - MEMORY AND HUMANITY / Roadrunner Records 2008

Une histoire de cinq amis musiciens qui décident de créer un groupe et qui rêvent de sortir leurs albums chez des majors, quoi de plus souhaité par toute formation ? Mais d’ici à avoir eu l’opportunité en cinq année de grosse activité (je veux dire par là que les activités commencent avec le premier album sortit chez un label international) de sortir trois albums et de faire des tournées avec des monstres comme My Chemical Romance, Linkin Park ou encore et surement mieux les so British Iron Maiden. Un rêve que tout groupe aimerait réaliser. Et bien Funeral For A Friend (FFAF) a concrétisé.

Au-delà de tous ces événements, le quintet britannique nous propose ici avec ce « Memory and Humanity » leur quatrième opus. Un titre fort évocateur et représentatif d’une conception musicale où l’on pourrait dire : ‘souviens toi de ce que nous avons fait / pu faire’. Partant de l’innocence (l’enfant sur la pochette) tout en gravissant l’échelle de la vie si longue et mouvementée.

En parlant de mouvementé, parlons aussi de l’album qui là entre dans un univers proche du rock aux influences punk. Mais attention, si l’on s’y penche de plus prêt le groupe britannique sonne quand même plus comme une formation américaine. Autant au niveau composition des chansons, comme au niveau du son. C'est-à-dire un son clair, des chansons qui même si elles peuvent paraître agressives et violentes aux premiers abords se font au fur et à mesure des écoutes plus faciles à digérer pour les auditeurs qui ne sont pas fans de ce style de musique.

Bien évidemment le côté commercial y est un peu, mais reste négliger pour notre bonheur, contrairement à des groupes comme The Offsprings qui eux ont viré purée sauce vomis. Bref… La musique fait bien sauter et des morceaux comme « Constant illuminations » en raviront plus d’un avec un chant hargneux sur certains passages, le tout accompagné de riffs plombés.
Une petite déferlante de douze titres qui se verront entrecoupés de morceaux plus posés, comme « Charlie don’t surf » par exemple, histoire de ne pas nous bourrer la tête tout le long de l’album et d’apprécier encore plus les morceaux plus virulents, et d’autres plus calmes.

Une bonne surprise à travers ce ramassis de sorties proposées au moment des fêtes qui en ravira plus d’un et qui pourra se glisser dans la discothèque de certains réticents aux musiques « qui font du bruit ».

Track liste : Rules and games / To die like mouchette / Kicking and screaming / Constant illuminations / Maybe I am ? / You can’t see the forest for the wolves / Building / Beneath the burning tree / Someday the fire… / Waterfront dance club / Charlie don’t surf / Ghosts / Constant resurrections
 
Critique : Lionel
Note : 8/10
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