Live Report

JUNIOR RODRIGUEZ & THE EVIL THINGS - KURSED - ROMANO NERVOSO -THE DISTANCE - La Boule Noire - 31/3/2016

 
En cette journée pleine de grève et de pluie, je me rends ce soir en pleine terre touristique à Pigalle. C’est dans une boule noire quasi vide que je rentre, il est pourtant 19h30..

JUNIOR RODRIGUEZ & THE EVIL THINGS, nous propose ce soir un rock des année 70’s. La sauce Led Zep’ prend sans aucune difficultés. Vous connaissez peut être Junior dans un autre groupe de hardcore parisien DARKNESS DYNAMITE? Ecoutez vous serez surpris, pas de choses brutales, nous plus de hurlements, ce soir c’est soft. Et cette bonne prestation me réjouit comme le très peu de nombre présentes.

KURSED , c’est un mélange savant de rock indie, une teinte de Johnny Cash. Peu connus encore, ils arpentent les bars français depuis 2015, et on une furieuse envie de conquérir des tympans en 2016. Il nous font ce soir une très belle prestation, très énergique. Un tour bien rempli est prévu jusqu’en juillet partout en France. C’est un groupe “à surveiller”, et on attend avec impatience leur premier album.

3ème Groupe ce soir, et les belges vont me mettre ce soir une grande claque. les ROMANO NERVOSO arrivent. Au programme maquillage barbes et paillettes, le front man a une prestance à la fois complètement déjantée, glam mais complètement rock. Le public féminin ce soir danse et ce livre complètement au riffs punk ‘n rock and roll. La prestation est juste épique, ils nous font un show impressionnant. Ils peuplent la scène avec 3 guitaristes , un frontman, et un batteur. La Batterie est toujours aussi dépouillées sans toms aigus et alto sur la grosse caisse. Mais le batteur armés de ces baguettes ne manque pas de frapper avec vigueur sur toutes les peaux qu’il trouve. C’est donc sans hésiter que je suivrais avec plus de sérieux ce groupe dans les mois qui arrivent…

Le dernier groupe THE DISTANCE, et sûrement un des plus attendu se présente devant nous. Cette fois ci, la batterie a gagnée un peu de hauteur, avec 2 toms de plus. Impossible de leur mettre un style sur le dos. Ces enfants des années 80 ont grandit avec une scène qui s’est bien transformée. Du glam, heavy, trash à une scène punk, grunge, le groupe récupère énormément de la scène pop et grunge, avec des petites touches bien diverses. Bon je ne vous mentirais pas en vous rapportant que j’ai été un peu étonné par la ressemblance sûrement forcée de la voix du frontman à celle de Kurt Cobain. D’ailleurs on ressent leur amour au fameux “in utero”, plusieurs riffs, intro, retrouvent leurs origines sur celle des grungeux. Il nous présentent donc des titres de leur dernier album qui sortira un jour plus tard, toujours très rock mais (bien) plus dark.

Une belle soirée ce soir, remplie de belles prestations. La seule chose qui manque ce soir, c’est un public un peu moins dénombrable. Cette soirée aurait méritée plusieurs centaines de personne de par sa qualité de jeu et de préstation. On a pu en compter une bonne trentaine… trop peu!
 
Critique : Marc
Date : 31/3/2016
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