Chronique

LRS - DOWN TO THE CORE / Frontiers records 2014

Cela faisait longtemps que le label Italien n'avait pas sorti de projet formaté !! Mais voilà qu'il rattrape le coup avec celui ci. Armé du claviériste/producteur Alessandro Del Vecchio (Hardline) et Josh Ramos (Hardline aussi), voici que nos nouveaux 'héros' déterrent l'oublié Tommy La Verdi (21 Guns) et y rajoute Michael Shotton (Von Groove) pour un voyage au cœur du hard mélodique.

Des l’entame de « Our love to say » on regarde à nouveau la jaquette et on lit bien tout ce qui est écrit pour voir si on y trouve un rapport avec le grand (très grand, pour moi, désolé !!) Journey !! Et bien non, aucun rapport mais musicalement le groupe est en plein dedans !! Même Tommy singe le grand Steve Perry !! Début calme vite repris pour l’entraînante « Livin 4 a dream » qui apporte son lot de bonnes sensations.
Qui dit hard mélodique dit chanson pour minette et « I can't take you there » est celle ci. Rien de bien original ni même intéressant. Passons... Tiens voilà une reprise de Journey avec « Never surrender »... ah non ! mais attends! c'est pas du Journey, c'est bien du LRS, mais copié au groupe de Neal Schon !! Même Josh nous fait un Neal plus vrai que nature !! C'est fou !!
« Almost over you » est la première vraie ballade, qui là encore n'apporte rien du tout. On poursuit avec un bon riff qui intronise la très mélodique « Shadow of a man » qui passe bien mais ne procure que peu d'émotion. A sauver son coté Boston sympathique.
Bon on s'enlise dans la mélodie et le calme à outrance avec la nouvelle ballade « Universal cry » qui par contre semble mieux composée. Dommage qu'elle lasse à force. On est toujours pas sauvé avec la... ballade et oui encore et toujours « To be your man » (j'ose à peine imaginer la nullité des paroles) qui sur un ton plus sombre nous ennuie mortellement !!
Enfin le hard rock revient avec « Down to the core » qui envoie bien et permet de se réveiller. Mais pour ceux qui seraient trop excités voilà que débarque « I will find my way » pour ainsi calmer tout le monde et... enfin je ne vais pas surenchérir !
« Waiting for love » arrive et remet les bonnes choses dans l'ordre avec un titre qui pulse et armé d'un bon refrain ! Enfin du très très bon !! On termine avec comme on peut s'y attendre une ballade (oui je sais ça change et heureusement trop de hard rock, tue le hard rock). « Not one way to give » est la seule ballade sympathique, normal elle rappelle Journey !!

Conclusion : Et un projet de plus à oublier, tant celui ci est à nouveau formaté et calibré sans personnalité et sans intérêt !! Bref rien a retenir !
 
Critique : Guillaume
Note : 5/10
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