Live Report

DEVILDRIVER - SYLOSIS – BLEED FROM WITHIN - LE TRABENDO - 1/4/2014

 
Ce mardi 1er avril sur Paris il y a de gros poissons qui se produisent dans deux salles distinctes : cruel hasard de programmation qui rend le choix difficile. En effet ce soir GORGOROTH joue au Divan du Monde alors que pour moi c’est direction Le Trabendo et son affiche bien Thrash tendance Death ou j’ai rencard avec les DEVILDRIVER accompagnés de SYLOSIS et BLEED FROM WITHIN.


Il n’y a pas foule quand les portes ouvrent à 18h30. La fosse est même très clairsemée lorsque les écossais de BLEED FROM WITHIN investissent la scène à 19h00. Avec leur dernier opus Uprising sorti en mars 2013 et plutôt bien accueilli, les 5 gus capitalisent sur une découverte avec cette tournée en ouverture des DEVILDRIVER. Avec un métalcore parfois bien heavy (pour ne pas dire progressif), ils assurent une mise en chauffe du Trabendo du mieux que possible étant donné le peu de monde (mais réactif) qui peuple la fosse. Scott Kennedy, en front man énervé, harangue la foule sans relâche pour finalement arriver à former le premier circle pit de la soirée. Il faut bien avouer que les gars envoient du lourd, même s’ils ne sont pas vraiment gâtés par une sono mal calibrée. Les écossais s’en tirent vraiment bien, livrant un set sur vitaminé et puissant. Ils font le boulot. Scott Kennedy se paiera même le luxe d’un bain de foule sur le dernier titre du set : respect !


Il est à peine 20h00 quand c’est au tour de SYLOSIS d’entretenir le feu dans la salle. Surprise, derrière les futs c’est Ali Richardson, le batteur de BLEED FROM WITHIN qui assure leur set. Rob Callard n’assurant pas le show de ce soir pour je ne sais quelle raison.
Josh Middleton enquille sur un Fear The World qui annonce la couleur. Ce soir on va en prendre plein la tronche car les anglais sont visiblement là pour en découdre. On franchit un cap technique avec SYLOSIS et leur thrash limite old school remarquablement bien distillé. Je suis conquis par la prestation du groupe et leur set à la fois musclé et carré. En à peine 45 minutes et 7 titres, SYLOSIS nous aura livré un concert vraiment efficace auquel la fosse à moitié pleine du Trabendo aura fait un bel écho. Bien qu’un peu plus statique que le groupe précèdent, il ne se dégage pas moins d’énergie de leurs compos interprétées ce soir. Avec un light plutôt sombre et un son correct pour la salle, c’est du très bon SYLOSIS auquel on aura eu droit.

Nous ne serons pas plus nombreux qu’une moitié de salle pour accueillir la bande de furieux qui écume les salles européennes depuis quelques semaines déjà. Dez et ses compères envoient directement la sauce en ouvrant sur un Head on to Heartache (Let Them Rot) sans concession. Les ricains sont en grande forme et ils ne plaisantent pas. Le set bastonne et la fosse réagit directement avec des slams incessants. Mis à part une diatribe un peu longue avant Sail, c’est au rythme d’un train d’enfer que Dez mène le set, toujours proche du public et se donnant sans compter.
Not All Who Wander Are Lost vous blast la salle sans pitié, alors qu’un Oath of the Abyss plus lourd n’en est pas moins efficace. Il n’en faut pas plus pour que l’ensemble de la fosse entre en ébullition.
Ils achèveront leur set et les spectateurs avec Meet the Wretched, en quittant la salle immédiatement à la fin du titre.

Difficile d’être déçu avec les DEVILDRIVER tant ça poutre. C’est la troisième fois que je les vois après le HELLFEST et le MOTOCULTOR 2013, et je dois dire que j’ai encore pris ma claque.
13 titres expédiés en 1h10, qui laisseront malgré tout un arrière-gout de service minimum. Il n’en reste pas moins que la prestation fut à la hauteur des espérances. Une grande énergie pour un set indéniablement réussi et de grande facture.


SETLIST
DEVILDRIVER
Head on to Heartache (Let Them Rot)
Hold Back the Day
Not All Who Wander Are Lost
Before the Hangman's Noose
Oath of the Abyss
I Could Care Less
The Appetite
Sail
End of the Line
Dead to Rights
Clouds Over California
Ruthless
Meet the Wretched

SYLOSIS
Fear The World
Stained Humanity
Conclusion Of An Age
All Is Not Well
Teras
Altered States
Empyreal

BLEED FROM WHITIN
Leech
Uprising
Novelist
I Am Oblivion
III
Colony
Ilim
 
Critique : Stephan
Date : 1/4/2014
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