Live Report
BLAZING WAR MACHINE + GHOULS STONE VALLEY - Rat's – Puget s/Argens - 16/10/15
On ne change pas une équipe qui gagne, dit-on. En effet, le 13 février 2015, le Poste à Galène de Marseille accueillait la même affiche. Malheureusement, l'affluence n'est pas la même en ce vendredi soir. Pourtant, la salle du Rat's est plutôt accueillante et l'équipe dynamique et avenante. Le prix ? Un public varois frileux ? Un soir de semaine ? Bref, plusieurs raisons ne viendront prouver qu'une seule chose, à savoir que les absents ont toujours tort.
C'est donc devant un parterre encore plus clairsemé qu'à Marseille que Kommandant K et ses gars arrivent sur scène. Ambiance malsaine, décors effrayants, maquillages diaboliques, Halloween a assurément deux semaines d'avance. Preuve que malgré la faible affluence, Ghouls Stone Valley a mis les petits plats dans les grands. Une des raisons à cela est que le combo marseillais a sorti son premier album intitulé 31th Scareyard (et son premier clip réalisé par Akil sur le titre « 31th October »), et semble donc particulièrement fier et impatient d'en découdre. Proposant la même setlist qu'en février dernier, le groupe part sur un répertoire carré, mais n'est pas pour autant en pilotage automatique. Dépanné par Thibault au poste de bassiste, ce dernier en impose sur scène avec son masque de serial killer fait grandement effet ! Middle Bones et Rott Finger, les deux guitaristes, balancent riffs sur riffs aussi puissants les uns que les autres, tout en alternant leur position sur scène. Räv Grave envoie du lourd derrière ses fûts, tandis que Kommandant K fascine autant qu'elle inquiète. Musicalement, le groupe fait ce qu'il sait (bien) faire, et nous regrettons seulement que l'ambiance dans la fosse ne soit pas proportionnelle à l'envie et l'énergie déployées sur scène...
Setlist Ghouls Stone Valley :
31th October (31th Scareyard)
Spread my lies (31th Scareyard)
Let me out (Ghouls Stone Valley)
The weird song (31th Scareyard)
SSDD (31th Scareyard)
I turn insane (Ghouls Stone Valley)
Don't fear the boogieman (Ghouls Stone Valley)
On enchaîne avec la tête d'affiche de la soirée, à savoir Blazing War Machine. A l'instar de leur première partie, les Marseillais (et la Russe) ne se soucient guère de savoir devant combien de spectateurs ils vont se produire. Professionnel avant tout, le combo ne se manage pas et n'hésite pas haranguer les quelques présents afin de faire un maximum de bruits. C'est quand même regrettable que la qualité autant visuelle que sonore proposée ce soir n'est pas récompensée à sa juste valeur. Il faut dire que le concept du groupe est incroyablement intelligent, novateur et couillu (Ndlr : BWM ne sort pas d'album, mais des singles gavées de goodies (clip, photoshoot, making-of, répétitions etc.)). Leur dernier en date, intitulé « Guided », est d'ailleurs sorti après le concert de ce soir, les fans sont donc ravis de cette exclu. Preuve une nouvelle fois du professionnalisme des Marseillais.
Au niveau de leur prestation, la setlist ressemble à celle du Poste à Galène également, avec quelques aménagements, dont l'ajout de ladite exclu. Parmi les brûlots, impossible de ne pas headbanguer sur l'excellent « Polarity », qui fait désormais partie des incontournables du groupe, grâce à la qualité du morceau et de son interprétation, ainsi que grâce à l'actualité omniprésente de leur système de promotion. Il en va donc de même pour le titre « Nature of war » qui ne dépareille pas à côté des classiques « Rigor mortis », « Manu militari » ou « Swamp » !
Comme évoqué un peu plus haut, les musiciens n'ont pas la grosse tête et se donnent à fond. Mention spéciale à Irina envoûtante à souhait et qui commencera son premier speech entre deux titres en growls pour finalement garder sa voix « normale ». Amusant. Franky est fidèle à lui-même (bref, un tueur), Adam et Fab se lâchent un peu plus, Phil toujours aussi possédé et Izakar au taquet. Bref, les fans présents se régalent, mais ne peuvent s'empêcher d'éprouver une certaine gêne vis-à-vis du groupe (Ndlr : c'est en tout cas le ressentiment de votre serviteur), tant les pogos et autres applaudissements sont peu nourris.
Malgré le contexte, voici donc deux prestations à louer. Les groupes auront fait le taf, mais n'auront, malheureusement, pas été récompensés. A revoir donc dans de meilleures conditions, afin que l'échange soit vraiment réciproque, et que l'osmose soit totale, mais surtout palpable et bruyante.
Setlist Blazing War Machine :
Rigor Mortis (Blazing War Machine)
Sanguinolentus Kali (Blazing War Machine)
Polarity (single)
Morbid sexual act (Blazing War Machine)
Manu militari (Blazing War Machine)
Qui desiderat pacem (Blazing War Machine)
Nature of war (single)
Zombie's fragrance (Blazing War Machine)
Brutality haunted (Blazing War Machine)
Guided (new single)
Rappel :
Vox populi (Blazing War Machine)
Swamp (Blazing War Machine)
C'est donc devant un parterre encore plus clairsemé qu'à Marseille que Kommandant K et ses gars arrivent sur scène. Ambiance malsaine, décors effrayants, maquillages diaboliques, Halloween a assurément deux semaines d'avance. Preuve que malgré la faible affluence, Ghouls Stone Valley a mis les petits plats dans les grands. Une des raisons à cela est que le combo marseillais a sorti son premier album intitulé 31th Scareyard (et son premier clip réalisé par Akil sur le titre « 31th October »), et semble donc particulièrement fier et impatient d'en découdre. Proposant la même setlist qu'en février dernier, le groupe part sur un répertoire carré, mais n'est pas pour autant en pilotage automatique. Dépanné par Thibault au poste de bassiste, ce dernier en impose sur scène avec son masque de serial killer fait grandement effet ! Middle Bones et Rott Finger, les deux guitaristes, balancent riffs sur riffs aussi puissants les uns que les autres, tout en alternant leur position sur scène. Räv Grave envoie du lourd derrière ses fûts, tandis que Kommandant K fascine autant qu'elle inquiète. Musicalement, le groupe fait ce qu'il sait (bien) faire, et nous regrettons seulement que l'ambiance dans la fosse ne soit pas proportionnelle à l'envie et l'énergie déployées sur scène...
Setlist Ghouls Stone Valley :
31th October (31th Scareyard)
Spread my lies (31th Scareyard)
Let me out (Ghouls Stone Valley)
The weird song (31th Scareyard)
SSDD (31th Scareyard)
I turn insane (Ghouls Stone Valley)
Don't fear the boogieman (Ghouls Stone Valley)
On enchaîne avec la tête d'affiche de la soirée, à savoir Blazing War Machine. A l'instar de leur première partie, les Marseillais (et la Russe) ne se soucient guère de savoir devant combien de spectateurs ils vont se produire. Professionnel avant tout, le combo ne se manage pas et n'hésite pas haranguer les quelques présents afin de faire un maximum de bruits. C'est quand même regrettable que la qualité autant visuelle que sonore proposée ce soir n'est pas récompensée à sa juste valeur. Il faut dire que le concept du groupe est incroyablement intelligent, novateur et couillu (Ndlr : BWM ne sort pas d'album, mais des singles gavées de goodies (clip, photoshoot, making-of, répétitions etc.)). Leur dernier en date, intitulé « Guided », est d'ailleurs sorti après le concert de ce soir, les fans sont donc ravis de cette exclu. Preuve une nouvelle fois du professionnalisme des Marseillais.
Au niveau de leur prestation, la setlist ressemble à celle du Poste à Galène également, avec quelques aménagements, dont l'ajout de ladite exclu. Parmi les brûlots, impossible de ne pas headbanguer sur l'excellent « Polarity », qui fait désormais partie des incontournables du groupe, grâce à la qualité du morceau et de son interprétation, ainsi que grâce à l'actualité omniprésente de leur système de promotion. Il en va donc de même pour le titre « Nature of war » qui ne dépareille pas à côté des classiques « Rigor mortis », « Manu militari » ou « Swamp » !
Comme évoqué un peu plus haut, les musiciens n'ont pas la grosse tête et se donnent à fond. Mention spéciale à Irina envoûtante à souhait et qui commencera son premier speech entre deux titres en growls pour finalement garder sa voix « normale ». Amusant. Franky est fidèle à lui-même (bref, un tueur), Adam et Fab se lâchent un peu plus, Phil toujours aussi possédé et Izakar au taquet. Bref, les fans présents se régalent, mais ne peuvent s'empêcher d'éprouver une certaine gêne vis-à-vis du groupe (Ndlr : c'est en tout cas le ressentiment de votre serviteur), tant les pogos et autres applaudissements sont peu nourris.
Malgré le contexte, voici donc deux prestations à louer. Les groupes auront fait le taf, mais n'auront, malheureusement, pas été récompensés. A revoir donc dans de meilleures conditions, afin que l'échange soit vraiment réciproque, et que l'osmose soit totale, mais surtout palpable et bruyante.
Setlist Blazing War Machine :
Rigor Mortis (Blazing War Machine)
Sanguinolentus Kali (Blazing War Machine)
Polarity (single)
Morbid sexual act (Blazing War Machine)
Manu militari (Blazing War Machine)
Qui desiderat pacem (Blazing War Machine)
Nature of war (single)
Zombie's fragrance (Blazing War Machine)
Brutality haunted (Blazing War Machine)
Guided (new single)
Rappel :
Vox populi (Blazing War Machine)
Swamp (Blazing War Machine)
Critique : Secret Sfred
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