Live Report
BRUCE DICKINSON - BLACK SMOKE TRIGGER - L'Olympia (Paris) - 26/5/2024
La date du 26 Mai 2024 était à marquer d'une pierre blanche. Et pour cause, le maître BRUCE DICKINSON était de passage (pas vraiment vu qu'il est sur place) à Paris pour un concert archi complet à l'Olympia. Les fans sont effectivement venus en masse pour accueillir le charismatique chanteur qui vient défendre son (très bon) projet : « The Mandrake Project ».
La soirée débute assez tôt avec le groupe néo-zélandais BLACK SMOKE TRIGGER qui balance un hard rock metal assez pêchu qui n'a pas manqué de séduire le public de la salle parisienne. Son chanteur, charismatique, Josh « Baldrick » Rassmussen a assuré un set impeccable, avec une voix en béton qui a su accompagner ses acolytes avec brio. Le set a été très court (trente minutes) mais rudement efficace.
Petit changement de set et voilà que la pression monte dans la salle.
Cela fait presque 20 ans que le mythique chanteur de la Vierge de Fer ne s'est pas présenté à nous en solo. Certes son one-man show en 2020 au Trianon nous a donné l'occasion de le voir dans une ambiance plus intimiste, mais là nous allons pouvoir nous délecter de son talent en musique.
Sans trop de surprise, l'entrée fracassante se fait avec des titres courts et directs. Voilà donc pourquoi « Accident Of Birth » et « Abduction » ont mis tout le monde au diapason.
Bruce a visiblement décidé pour cette soirée (et sûrement tournée) de visiter l'ensemble de sa discographie, en passant d'albums en albums, tout en nous narrant les thèmes et histoires. Ainsi on passera de « Laughing In The Hiding Bush » à « Many Doors To Hell » tout en ayant un peu plus de recul sur la profondeur des morceaux et leur histoire. Bruce se pose ici en narrateur alors que je m'attendais à quelque chose de plus théâtral. Mais ce n'est pas un mal en soit. La scène reste sobre, avec un écran qui nous passe des vidéos pour agrémenter les titres. Simpliste mais je préfère ça à du décor inutile à outrance. Le maître est là pour chanteur du heavy metal accompagné de ses musiciens et c'est ce qui compte.
Ces derniers sont d'ailleurs tous de haut niveau. Chris Declercq à la guitare, Tanya O'Callaghan à la basse, Mistheria aux claviers/keytar, tous s'imposent comme des pointures, jouant avec justesse et professionnalisme. L'alchimie entre eux se sent bien et apporte une bonne humeur au set.
Même Bruce s'amusera à jouer des percussions et du thérémine pendant la phase instrumentale du set avec « Frankenstein » (où tout le monde aura le droit de s'exprimer musicalement).
Notre cher Air Raid Siren nous confessera en fin de set avoir une sorte de grippe et ne pas être trop en voix. Ce qui intérieurement me fait rire quand on voit la prestation époustouflante qu'il nous a livré. Il a certes moins poussé dans la dernière demi heure mais c'était peu perceptible, et c'est là qu'il prouve, s'il était vraiment nécessaire qu'il l'un des meilleur vocaliste des dernières décennies.
Malgré cela je me suis délecté de titres comme « Tears Of The Dragon » ou « Navigate The Seas Of The Sun ». Les extraits du dernier album ont tous été joué mais je regrette un peu l’absence de « Shadow Of The Gods » qui aurait été impérial. Mais peut-être une prochaine fois alors.
Je savais déjà ce que j'allais penser en sortant, les dès étaient déjà jetés : Bruce Dickinson en impose, par sa voix, son charisme, sa gentillesse, son énergie. C'est une armée de fans ravis qui sortent de la mythique salle parisienne, et qui ont hâte de revoir le Monsieur lors de son prochain passage... Alors... Un Zénith ? Ou deux Olympia ? L'avenir va rapidement nous le dire je pense.
SETLIST BRUCE DICKINSON :
1. Accident Of Birth
2. Abduction
3. Laughing in the Hiding Bush
4. Afterglow of Ragnarok
5. Chemical Wedding
6. Many Doors To Hell
7. Jerusalem
8. Resurrection Men
9. Rain on The Graves
10. Frankenstein (Edgar Winter Group cover)
11. The Alchemist
12. Tears Of The Dragon
13. Darkside Of Aquarius
Rappel :
14. Navigate The Seas of The Sun
15. Book Of Thel
16. The Tower
La soirée débute assez tôt avec le groupe néo-zélandais BLACK SMOKE TRIGGER qui balance un hard rock metal assez pêchu qui n'a pas manqué de séduire le public de la salle parisienne. Son chanteur, charismatique, Josh « Baldrick » Rassmussen a assuré un set impeccable, avec une voix en béton qui a su accompagner ses acolytes avec brio. Le set a été très court (trente minutes) mais rudement efficace.
Petit changement de set et voilà que la pression monte dans la salle.
Cela fait presque 20 ans que le mythique chanteur de la Vierge de Fer ne s'est pas présenté à nous en solo. Certes son one-man show en 2020 au Trianon nous a donné l'occasion de le voir dans une ambiance plus intimiste, mais là nous allons pouvoir nous délecter de son talent en musique.
Sans trop de surprise, l'entrée fracassante se fait avec des titres courts et directs. Voilà donc pourquoi « Accident Of Birth » et « Abduction » ont mis tout le monde au diapason.
Bruce a visiblement décidé pour cette soirée (et sûrement tournée) de visiter l'ensemble de sa discographie, en passant d'albums en albums, tout en nous narrant les thèmes et histoires. Ainsi on passera de « Laughing In The Hiding Bush » à « Many Doors To Hell » tout en ayant un peu plus de recul sur la profondeur des morceaux et leur histoire. Bruce se pose ici en narrateur alors que je m'attendais à quelque chose de plus théâtral. Mais ce n'est pas un mal en soit. La scène reste sobre, avec un écran qui nous passe des vidéos pour agrémenter les titres. Simpliste mais je préfère ça à du décor inutile à outrance. Le maître est là pour chanteur du heavy metal accompagné de ses musiciens et c'est ce qui compte.
Ces derniers sont d'ailleurs tous de haut niveau. Chris Declercq à la guitare, Tanya O'Callaghan à la basse, Mistheria aux claviers/keytar, tous s'imposent comme des pointures, jouant avec justesse et professionnalisme. L'alchimie entre eux se sent bien et apporte une bonne humeur au set.
Même Bruce s'amusera à jouer des percussions et du thérémine pendant la phase instrumentale du set avec « Frankenstein » (où tout le monde aura le droit de s'exprimer musicalement).
Notre cher Air Raid Siren nous confessera en fin de set avoir une sorte de grippe et ne pas être trop en voix. Ce qui intérieurement me fait rire quand on voit la prestation époustouflante qu'il nous a livré. Il a certes moins poussé dans la dernière demi heure mais c'était peu perceptible, et c'est là qu'il prouve, s'il était vraiment nécessaire qu'il l'un des meilleur vocaliste des dernières décennies.
Malgré cela je me suis délecté de titres comme « Tears Of The Dragon » ou « Navigate The Seas Of The Sun ». Les extraits du dernier album ont tous été joué mais je regrette un peu l’absence de « Shadow Of The Gods » qui aurait été impérial. Mais peut-être une prochaine fois alors.
Je savais déjà ce que j'allais penser en sortant, les dès étaient déjà jetés : Bruce Dickinson en impose, par sa voix, son charisme, sa gentillesse, son énergie. C'est une armée de fans ravis qui sortent de la mythique salle parisienne, et qui ont hâte de revoir le Monsieur lors de son prochain passage... Alors... Un Zénith ? Ou deux Olympia ? L'avenir va rapidement nous le dire je pense.
SETLIST BRUCE DICKINSON :
1. Accident Of Birth
2. Abduction
3. Laughing in the Hiding Bush
4. Afterglow of Ragnarok
5. Chemical Wedding
6. Many Doors To Hell
7. Jerusalem
8. Resurrection Men
9. Rain on The Graves
10. Frankenstein (Edgar Winter Group cover)
11. The Alchemist
12. Tears Of The Dragon
13. Darkside Of Aquarius
Rappel :
14. Navigate The Seas of The Sun
15. Book Of Thel
16. The Tower
Critique : SBM
Date : 26/5/2024
Date : 26/5/2024
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