Live Report
EDGUY - 14.02.06 Transbordeur (Lyon)
Grosse affiche ce soir avec cette escale rhodanienne de la tournée d’Edguy. Après les sorties de l’EP ainsi que du DVD Superheroes et de l’album Rocket Ride, la bande à Tobias Sammet a entamé une sympathique tournée européenne en compagnie des Anglais de Dragonforce. A noter que lors des concerts en Angleterre, l’affiche était inversée et c’est Edguy qui ouvrait pour Dragonforce. Edguy redevient donc tête d’affiche pour toutes les autres dates européennes et le concert de ce soir (ommission faite des durées de chaque groupe) aura quand même des allures de co-headlining tour (tel celui de Hammerfall et Stratovarius par exemple).
Le stand merchandising est une véritable caverne d’Ali Baba pour les fans : wristbands, t-shirts et bonnets de Dragonforce ; pour Edguy : sweat-shirts et grosse panoplie de t-shirts dont le très raffiné « I eat pussy », qui d’ailleurs verra son stock épuisé assez rapidement. Niveau public, la configuration de la salle est la même que pour Sonata Arctica, soit 2/3 ouverte, mais remplie.
Sabaton est le premier groupe à monter sur scène. Les Suédois nous délivrent un bon show, qui en tout cas, avait lui (cf. live report avec la première partie de Children Of Bodom), sa place sur une telle affiche. Les morceaux sont bien exécutés et leur heavy est entraînant. Cela lorgne vers du Priest (surtout avec le blouson et la « dégaine » du chanteur :P), mais les refrains repris en chœur m’ont pafois fait penser à du metal japonais, au niveau des mélodies. De très bons morceaux sont ressortis de leur set, tels Stalingrad et Primo Victoria de l’album éponyme. Un bon petit moment passé, durant lequel on ne s’ennuie pas et où l’on découvre un groupe peu connu, mais intéressant, et qui, surtout, nous permet de patienter avant la première claque de la soirée. Bref, contrat rempli pour les Suédois.
Set list Sabaton :
1. Panzer batallion (Primo Victoria)
2. Into the fire (Primo Victoria)
3. Wolfpack (Primo Victoria)
4. Stalingrad (Primo Victoria)
5. Primo Victoria (Primo Victoria)
6. Metal machine (Primo Victoria)
Un énorme backdrop à l’effigie de la pochette de Inhuman Rampage, dernier opus en date de Dragonforce, prend place ainsi qu’une mini scène sur-élevée au centre, qui aura surtout pour intérêt de mettre en valeur les duels de guitaristes et les aider à sauter d’encore plus haut ! C’est donc face à une assistance à la fois curieuse et enthousiasmée que Dragonforce déboule sur scène. Et autant vous le dire de suite, sur album ça va vite, mais sur scène ça l’est encore plus. Incroyable mais vrai ! Notons la présence du frenchie Fred Leclercq à la basse (ex-Heavenly et actuel Maladaptive) qui assurera, une nouvelle fois, de main de maître dans un nouveau rôle, mais qui ne surprendra pas les connaisseurs. Fred ayant déjà pratiqué le synthé, le chant, la guitare (son instrument de prédilection) et maintenant la basse en d’autres occasions live. Un vrai touche-à-tout ! A quand la batterie ? ;)
Seulement cinq morceaux, mais une sorte de best-of (cf. set list) car le groupe pioche dans leurs trois albums. Sympa pour le peu de temps accordé au groupe, il faut dire que leurs chansons sont tellement longues. Tout le monde regrettera donc la courte durée de leur show, mais quelle intensité. Ils n’arrêtent pas ! Vadim, derrière son clavier ne cesse de sauter sur place et viendra s’éclater à la fin du set avec son synthé portable en rejoignant les gratteux. ZP était en super forme ce soir, un chant irréprochable et une excellente interaction avec le public. Fred, comme mentionné plus haut, s’en est très bien sorti et semble vraiment bien intégré au groupe et assurera de jolis vocaux death sur « Operation ground and pound ». Dave m’a franchement impressionné également. Un vrai dynamiteur de fûts et il faut vraiment avoir du talent pour arriver à suivre le rythme et à donner le change à des compos aussi rapides. Tout a roulé et tout semblait déconcertant de facilité pour lui. Enfin, les deux « stars » du groupe, les gratteux Herman et Sam auront été incroyables. Les deux se complètent à merveille : Herman semble être plus technique et « représentatif », tandis que Sam joue plus sur le côté entertainer. Un pur régal pour les oreilles et les yeux surtout quand ces derniers jouent les soli à deux sur la mini plateforme centrale et quand ils sautent ensemble de celle-ci. Epoustouflant ! Le groupe recevra d’ailleurs un excellent accueil. Il faut cependant noter qu’il faut connaître un temps soit peu les compos et le style du groupe, car il est fort concevable de ne pas adhérer et apprécier la musique des Anglais. En revanche, leur prestation scénique ne peut être qu’unanimement saluer et c’est là que le groupe a mis une grosse claque à l’assistance. God save the Force !
Set list Dragonforce :
1. My spirit will go on (Sonic Firestorm)
2. Fury of the storm (Sonic Firestorm)
3. Operation ground and pound (Inhuman Rampage)
4. Through the fire and flames (Inhuman Rampage)
5. Valley of the damned (Valley of the damned )
L’infrastructure des Allemands commence à être dévoilée : la batterie est sur-élevèe avec des escaliers de chaque côté pour y accéder, un peu dans le style de celle de Hammerfall pour ceux et celles qui y étaient. Un «ladies and gentlemen, welcome to the freeeeeeeeeeeeeeeeeakshow » retentit et les gratteux d’Edguy rejoignent Felix déjà positionné derrière son kit. Le concert démarre en trombe et Tobi est acclamé comme un demi-Dieu. Fidèle à lui-même, le garnement n’aura de cesse d’arpenter la scène en long, en large, en travers et en hauteur les fois où il rejoindra Felix. La soirée est à la bonne humeur et tous ont le sourire. Mention spéciale à Tobias « Eggi » Exxel et ses mimiques à rendre jaloux Jim Carrey :P. Dirk et Jens s’en donnent également à cœur joie, n’hésitant pas à se rapprocher pour les harmonies mélodiques. Ce dernier guitariste m’a d’ailleurs agréablement surpris par ses soli et les riffs supers agressifs des titres du dernier album Rocket Ride. D’entrée (cf. set list), le ton est donné et Edguy n’est pas un groupe à prendre à la légère car quand ils le veulent leur heavy peut être incroyablement plombé.
Cela n’empêche bien sûr pas Tobi de faire le con. En annoncant une chanson qu’il a composée lui-même et dont il est sûr qu’elle sera un succès et qu’ils la mettront sur leur prochain album, cette chanson étant le premier couplet de The trooper de la Vierge de Fer ; arborant un magnifique bandana à la Axl Rose et tentant, lamentablement, de jouer le riff de départ de Smoke on the water de Deep Purple ; demandant au fans de prouver leur attachement au groupe en achetant les t-shirts et également trois albums chacun au stand merchandising ; jouant et chantant avec la peluche d’une vache offerte par une fan, et j’en passe… Pour lui la période Kiske-like est révolue et la Dickinson touche également à son terme. D’ailleurs, en toute sincérité, je ne vois pas ce qu’il pourra faire de plus pour arriver à l’entertaining de Bruce Dickinson. Mission accomplie ? C’est en bonne voie, surtout après nous avoir balancés un « Scream for me Lyon » simple, direct voire même naturel. Sacré Tobi !
Concernant la set list, celle-ci est assez bien foutue. Bien entendu l’accent est mis sur Rocket Ride avec six morceaux. Au fil de la tournée, elle n’aura de cesse de changer (sympa pour les fans qui font plusieurs dates) et à Lyon, on aura eu le retour de Lavatory love machine et Fucking with fire, le remplacement de Sign of the cross par Avantasia, mais la disparition de Trinidad. On pourra cependant regretter l’oubli de morceaux de The Savage Poetry et Kingdom Of Madness, la faible présence de titres de Theater Of Salvation (seulement un), l’absence de Out of control, mais surtout de Land of the miracle que j’aurai largement vue à la place de Save me, voire de King of fools pour clôturer le concert en harmonie vocale avec le public. Mais bon, c‘est bien là pour chercher la petite bête car le show de ce soir aura été énorme. Dommage aussi qu’un problème mécanique ait empêché le changement de décor annoncé, seule la tête de gargouille surplombant la batterie de Felix aura fonctionné. Pas grave, le bonhomme nous aura tellement régalé avec son solo de batterie et son interprétation de la Marche Impériale, casqué du masque de Dark Vador. Superbe, car il faut le dire, les soli de batterie sont souvent chiants. Bref, encore une super initiative du groupe. Danke schön !
Set list Edguy :
1. Intro : Welcome to the freakshow (Hellfire Club)
2. Catch of the century (Rocket Ride)
3. Sacrifice (Rocket Ride)
4. Babylon (Theater Of Salvation)
5. The trooper (cover Iron Maiden)
6. Lavatory love machine (Hellfire Club)
7. Fucking with fire (Rocket Ride)
8. Tears of a Mandrake (Mandrake)
9. How many miles (Vain Glory Opera)
10. The asylum (Rocket Ride)
11. Drum solo (with Star Wars imperial march)
12. Superheroes (Rocket Ride)
13. Save me (Rocket Ride)
14. Mysteria (Hellfire Club)
----------------------------------
15. Vain glory opera (Vain Glory Opera)
16. Avantasia (Avantasia part.I)
17. King of fools (Hellfire Club)
Le stand merchandising est une véritable caverne d’Ali Baba pour les fans : wristbands, t-shirts et bonnets de Dragonforce ; pour Edguy : sweat-shirts et grosse panoplie de t-shirts dont le très raffiné « I eat pussy », qui d’ailleurs verra son stock épuisé assez rapidement. Niveau public, la configuration de la salle est la même que pour Sonata Arctica, soit 2/3 ouverte, mais remplie.
Sabaton est le premier groupe à monter sur scène. Les Suédois nous délivrent un bon show, qui en tout cas, avait lui (cf. live report avec la première partie de Children Of Bodom), sa place sur une telle affiche. Les morceaux sont bien exécutés et leur heavy est entraînant. Cela lorgne vers du Priest (surtout avec le blouson et la « dégaine » du chanteur :P), mais les refrains repris en chœur m’ont pafois fait penser à du metal japonais, au niveau des mélodies. De très bons morceaux sont ressortis de leur set, tels Stalingrad et Primo Victoria de l’album éponyme. Un bon petit moment passé, durant lequel on ne s’ennuie pas et où l’on découvre un groupe peu connu, mais intéressant, et qui, surtout, nous permet de patienter avant la première claque de la soirée. Bref, contrat rempli pour les Suédois.
Set list Sabaton :
1. Panzer batallion (Primo Victoria)
2. Into the fire (Primo Victoria)
3. Wolfpack (Primo Victoria)
4. Stalingrad (Primo Victoria)
5. Primo Victoria (Primo Victoria)
6. Metal machine (Primo Victoria)
Un énorme backdrop à l’effigie de la pochette de Inhuman Rampage, dernier opus en date de Dragonforce, prend place ainsi qu’une mini scène sur-élevée au centre, qui aura surtout pour intérêt de mettre en valeur les duels de guitaristes et les aider à sauter d’encore plus haut ! C’est donc face à une assistance à la fois curieuse et enthousiasmée que Dragonforce déboule sur scène. Et autant vous le dire de suite, sur album ça va vite, mais sur scène ça l’est encore plus. Incroyable mais vrai ! Notons la présence du frenchie Fred Leclercq à la basse (ex-Heavenly et actuel Maladaptive) qui assurera, une nouvelle fois, de main de maître dans un nouveau rôle, mais qui ne surprendra pas les connaisseurs. Fred ayant déjà pratiqué le synthé, le chant, la guitare (son instrument de prédilection) et maintenant la basse en d’autres occasions live. Un vrai touche-à-tout ! A quand la batterie ? ;)
Seulement cinq morceaux, mais une sorte de best-of (cf. set list) car le groupe pioche dans leurs trois albums. Sympa pour le peu de temps accordé au groupe, il faut dire que leurs chansons sont tellement longues. Tout le monde regrettera donc la courte durée de leur show, mais quelle intensité. Ils n’arrêtent pas ! Vadim, derrière son clavier ne cesse de sauter sur place et viendra s’éclater à la fin du set avec son synthé portable en rejoignant les gratteux. ZP était en super forme ce soir, un chant irréprochable et une excellente interaction avec le public. Fred, comme mentionné plus haut, s’en est très bien sorti et semble vraiment bien intégré au groupe et assurera de jolis vocaux death sur « Operation ground and pound ». Dave m’a franchement impressionné également. Un vrai dynamiteur de fûts et il faut vraiment avoir du talent pour arriver à suivre le rythme et à donner le change à des compos aussi rapides. Tout a roulé et tout semblait déconcertant de facilité pour lui. Enfin, les deux « stars » du groupe, les gratteux Herman et Sam auront été incroyables. Les deux se complètent à merveille : Herman semble être plus technique et « représentatif », tandis que Sam joue plus sur le côté entertainer. Un pur régal pour les oreilles et les yeux surtout quand ces derniers jouent les soli à deux sur la mini plateforme centrale et quand ils sautent ensemble de celle-ci. Epoustouflant ! Le groupe recevra d’ailleurs un excellent accueil. Il faut cependant noter qu’il faut connaître un temps soit peu les compos et le style du groupe, car il est fort concevable de ne pas adhérer et apprécier la musique des Anglais. En revanche, leur prestation scénique ne peut être qu’unanimement saluer et c’est là que le groupe a mis une grosse claque à l’assistance. God save the Force !
Set list Dragonforce :
1. My spirit will go on (Sonic Firestorm)
2. Fury of the storm (Sonic Firestorm)
3. Operation ground and pound (Inhuman Rampage)
4. Through the fire and flames (Inhuman Rampage)
5. Valley of the damned (Valley of the damned )
L’infrastructure des Allemands commence à être dévoilée : la batterie est sur-élevèe avec des escaliers de chaque côté pour y accéder, un peu dans le style de celle de Hammerfall pour ceux et celles qui y étaient. Un «ladies and gentlemen, welcome to the freeeeeeeeeeeeeeeeeakshow » retentit et les gratteux d’Edguy rejoignent Felix déjà positionné derrière son kit. Le concert démarre en trombe et Tobi est acclamé comme un demi-Dieu. Fidèle à lui-même, le garnement n’aura de cesse d’arpenter la scène en long, en large, en travers et en hauteur les fois où il rejoindra Felix. La soirée est à la bonne humeur et tous ont le sourire. Mention spéciale à Tobias « Eggi » Exxel et ses mimiques à rendre jaloux Jim Carrey :P. Dirk et Jens s’en donnent également à cœur joie, n’hésitant pas à se rapprocher pour les harmonies mélodiques. Ce dernier guitariste m’a d’ailleurs agréablement surpris par ses soli et les riffs supers agressifs des titres du dernier album Rocket Ride. D’entrée (cf. set list), le ton est donné et Edguy n’est pas un groupe à prendre à la légère car quand ils le veulent leur heavy peut être incroyablement plombé.
Cela n’empêche bien sûr pas Tobi de faire le con. En annoncant une chanson qu’il a composée lui-même et dont il est sûr qu’elle sera un succès et qu’ils la mettront sur leur prochain album, cette chanson étant le premier couplet de The trooper de la Vierge de Fer ; arborant un magnifique bandana à la Axl Rose et tentant, lamentablement, de jouer le riff de départ de Smoke on the water de Deep Purple ; demandant au fans de prouver leur attachement au groupe en achetant les t-shirts et également trois albums chacun au stand merchandising ; jouant et chantant avec la peluche d’une vache offerte par une fan, et j’en passe… Pour lui la période Kiske-like est révolue et la Dickinson touche également à son terme. D’ailleurs, en toute sincérité, je ne vois pas ce qu’il pourra faire de plus pour arriver à l’entertaining de Bruce Dickinson. Mission accomplie ? C’est en bonne voie, surtout après nous avoir balancés un « Scream for me Lyon » simple, direct voire même naturel. Sacré Tobi !
Concernant la set list, celle-ci est assez bien foutue. Bien entendu l’accent est mis sur Rocket Ride avec six morceaux. Au fil de la tournée, elle n’aura de cesse de changer (sympa pour les fans qui font plusieurs dates) et à Lyon, on aura eu le retour de Lavatory love machine et Fucking with fire, le remplacement de Sign of the cross par Avantasia, mais la disparition de Trinidad. On pourra cependant regretter l’oubli de morceaux de The Savage Poetry et Kingdom Of Madness, la faible présence de titres de Theater Of Salvation (seulement un), l’absence de Out of control, mais surtout de Land of the miracle que j’aurai largement vue à la place de Save me, voire de King of fools pour clôturer le concert en harmonie vocale avec le public. Mais bon, c‘est bien là pour chercher la petite bête car le show de ce soir aura été énorme. Dommage aussi qu’un problème mécanique ait empêché le changement de décor annoncé, seule la tête de gargouille surplombant la batterie de Felix aura fonctionné. Pas grave, le bonhomme nous aura tellement régalé avec son solo de batterie et son interprétation de la Marche Impériale, casqué du masque de Dark Vador. Superbe, car il faut le dire, les soli de batterie sont souvent chiants. Bref, encore une super initiative du groupe. Danke schön !
Set list Edguy :
1. Intro : Welcome to the freakshow (Hellfire Club)
2. Catch of the century (Rocket Ride)
3. Sacrifice (Rocket Ride)
4. Babylon (Theater Of Salvation)
5. The trooper (cover Iron Maiden)
6. Lavatory love machine (Hellfire Club)
7. Fucking with fire (Rocket Ride)
8. Tears of a Mandrake (Mandrake)
9. How many miles (Vain Glory Opera)
10. The asylum (Rocket Ride)
11. Drum solo (with Star Wars imperial march)
12. Superheroes (Rocket Ride)
13. Save me (Rocket Ride)
14. Mysteria (Hellfire Club)
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15. Vain glory opera (Vain Glory Opera)
16. Avantasia (Avantasia part.I)
17. King of fools (Hellfire Club)
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