Chronique

DISBELIEF - THE SYMBOL OF DEATH / Listenable records 2017

Dixième album pour ce groupe allemand de death metal plutôt underground. Issu de la deuxième vague du genre, Disbelief intègre le langoureux du sludge. Une sensibilité qui se compare au métal que Sepultura pratique depuis l'arrivée de Derrick Green. Et avez-vous vu une chronique de Sepultura ici, hein ? Nein !

Alors, pourquoi une chronique de Disbelief ?
Réponse : Parce que j'ai survécu aux trois premiers titres !

Je ne suis pas parvenu à me défaire de l'étiquette Sepultura avant de croiser le titre qui allait justifier que j'écrive un billet sur cet album : Embrace the blaze.

La batterie s'y délie, impose une ambiance martiale qui précède une accélération du tempo. La guitare se résout enfin à donner autre chose qu'un lead de soutien pour le chant, et se dessine enfin une vraie ossature d'un death métal percutant et moderne.

Une fois la machine lancée, il est possible de savourer l'excellent travail de production, la volonté de proposer plus de mélodies heavy, et atmosphères plus complexes. Il y a un certains côtés Loudblast qui n'est pas déplaisant là-dedans !

A découvrir : la rapidité de Rest in peace, les punchlines de One by One et Nothing to heal et enfin les 7 minutes de tempêtes avec Shattered.

Conclusion : N'importe quelle personne qui adhérera au chant caractéristique de Kärsten Jäger aimera l'album dans son ensemble. Disbelief propose un métal puissant et racé frappé de punchline bien ancrées dans le terroir anti-système du death metal.

L'album est cependant 20minutes trop long pour ce registre.

Tracklist
1) Full of Terrors
2) The Unsuspecting One
3) The Symbol of Death
4) Embrace the Blaze
5) To Defy Control
6) Rest In Peace
7) Evil Ghosts
8) One by One
9) Nothing to Heal
10) The Circle
11) Into Glory Ride
12) Shattered
13) Anthem for the Doom (outro)
 
Critique : Weska
Note : 6/10
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