Chronique

QUEEN - BOHEMIAN RHAPSODY / 20th Century 2018

Voir un biopic au cinéma est un peu particulier. C’est tout ou rien, et souvent, c’est pas grand chose.
En ces temps automnales, c’est le moment de célébrer Bohemian Rhapsody, et le mot célébrer n’est pas pris avec les pincettes.

Tout d’abord, petit flashback. Depuis quasiment une décennie le duo Brian May et Roger Taylor veulent faire un film sur l’histoire du groupe tout en la centrant sur feu Mr Freddie Mercury (John Deacon s’étant retiré des feux de l’écran pour ce qui est de Queen dès la fin de leur concert de 1992 Freddie Mercury Tribute, ndlr). Entre le choix du scénario, le studio producteur et enfin, le casting ça n’a pas été chose facile mais ils y sont arrivés.

L’histoire vous vous en doutez se termine par… attention pas de spoiler… le décès de Farrokh Bulsara. Mais là où c’est ingénieux, c’est de commencer par la fin (enfin presque, ndlr) histoire de planter le décor et voir où l’aventure va nous mener.
Le point de départ? La rencontre des musiciens et leurs débuts avec Smile, pour nous plonger rapidement dans l’univers de Queen.
Pour ceux qui ont lu ou dévoré les biographies du groupe, pas de grande surprise en soit mais surtout un bonne giffle quand à l’interprétation des acteurs que ce soit Ben Hardy aka Roger Taylor, Joseph Mazello aka John Deacon, Gwilyn Lee aka Brian May et bien entendu Rami Malek qui incarne le rôle de Freddie Mercury à la perfection.

Tous les grands moments de cette épopée fantastique du groupe sont retracés avec brio, mélangeant anecdotes, moments intimes, plaisirs charnels et musicaux.
Le groupe nous délecte même d’un extrait de sa période musicale houleuse avec leur album Hot Space, et met en avant le moment où ils deviendront la légende avec leur fameux titre de six minutes, diffusé de manière illégale à la radio la première fois, ce dernier issu de l’album maitre du groupe A Night At The Opera qui reflète toute la grandeur et l’ambition de ces quatre jeunes, fougueux musiciens.
Les deux heures du film passent à une vitesse fulgurante, avec un scénario limpide et sans fioritures qui se conclue de la plus belle des manières avec LE concert de la Reine: le fameux LIVE AID de 1985 (tronqué de Crazy Little Thing Called Love, ndlr). Vingt minutes ni plus ni moins pour ce show, mais bordel quelle intensité, surtout avec le contexte interne et personnel propre au groupe.

Aussi je ne dirais qu’une seule chose pour conclure:
Le film est brillant, prenant, et nous montre un peu la face cachée de cette icône, que dis-je, de cette légende qu’est Freddie Mercury (et Queen); le tout agrémenté par une bande son remplie de petites pépites dont des extraits live inédits. Merci, « It’s Magic »
 
Critique : Lionel
Note : 10/10
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